
Alors que les négociations entre syndicat et partenaires sociaux doivent prendre fin ce vendredi et que les deux dernières séances de travail doivent avoir lieu ce jeudi et vendredi, Laurence Parisot, présidente du Medef, s’est d’ores et déjà déclarée ce lundi « pessimiste » sur l’issue de celles-ci.
Optimisme ce vendredi dernier, elle a désormais dénoncé une intervention « perturbatrice » du gouvernement qui a été démenti dès aujourd’hui par Michel Sapin lors de son interview sur Canal+. Elle déclarait ainsi : « Ce matin, je dis que je suis très pessimiste »
Un recul depuis vendredi
Selon la présidente du MEDEF, les négociations n’iraient désormais plus vers l’avant mais reculerait. Elle a ainsi déclaré lors de son interview sur Radio Classique : « Les choses avaient progressé d’une manière raisonnable, dans un objectif que nous poursuivons tous, qui est d’améliorer le marché du travail pour créer de l’emploi et faire baisser le chômage. Or, depuis vendredi, nous avons reculé ». Cette déclaration est aux antipodes de celle vendredi dernier où elle déclarait qu’un « accord ambitieux » était « possible ».
La taxation des contrats courts en cause
La présidente du MEDEF estime que la taxation des contrats courts (CDD) reste une question « essentielle » pour l’aboutissement des négociations. Elle met en cause une définition trop vague des CDD abusif. Elle déclarait ainsi : « Il y a eu une absence de réponses à des questions claires que nous posons sur la question des contrats de durée déterminée. Nous demandons tout simplement ce qu’est un CDD abusif. Y a-t-il une définition? »