
5000 emplois sont aujourd’hui menacés par la faillite de la société Néo Sécurité. Zoom sur les raisons de cette faillite.
Aujourd’hui le PDG de Néo Sécurité, Jean-Michel Houry, a demandé la suspension provisoire de la dette fiscale et sociale à hauteur de 40 millions d’euros. Nicolas Sarkozy s’est déclaré prêt à le recevoir mais attends de connaitre un peu mieux la situation…
Numéro deux français du secteur, la société s’est en effet déclarée en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris ce mardi après-midi. Cette faillite qui serait la plus importante du quinquennat aurait pour solution un simple prêt relais de 15 millions d’euros et la suspension décrite ci-dessus.
Une faillite qui rappelle le poids des taxes
L’état a bien entendu toutes les raisons de vouloir éviter cette faillite puisque prêt de 5000 emplois sont menacés surtout dans des métiers de sécurité où les plus grosses dépenses sont en général concentrées sur la masse salariale. Rappelons s’il le faut que l’état prélève énormément sur les entreprises causant parfois les faillites… On peut d’ailleurs parfois se demander pourquoi des entreprises reprises en déficit restent autant taxer.
Une restructuration en retard qui a contribué à la faillite.
Créée en mars 2009, par Jean-Michel Houry, ancien dirigeant de la Brink’s, vette société avait repris les activités françaises du groupe britannique G4S alors très déficitaire. En mars 2011, la société avait été placée en procédure de sauvegarde suite au retard pris dans la restructuration.
Des difficultés liées aussi au renoncement de fonds d’investissement.
Le renoncement du fonds d’investissement IPE a aggravé la situation. Celui-ci avait estimé que le besoin réel de financement de la société était de 40 millions alors que l’investissement prévu se montait à 25 millions d’euros. Ceci lui aurait alors pris 70% du capital.
Désormais, le ministère de l’Industrie tente de sauver la casser et se déclare prêt à « apporter son soutien à tout investisseur sérieux et crédible permettant de conforter», à travers la Caisse des dépôts et consignations (CDC)…