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Motiver et fidéliser via l’intéressement

Par Alexis Vervelle et Rafael Kittler du cabinet de conseil en recrutement et rapprochement d’associés Skill2Invest

Le chef d’entreprise est confronté en permanence à la gestion de son capital humain, élément clé de la compétitivité de son entreprise. Attirer, motiver et fidéliser via l’intéressement ses « hommes clés » devient alors un véritable défi !

Il existe de nombreux outils permettant de valoriser le capital humain et d’améliorer la performance individuelle et collective de votre entreprise : l’amélioration des conditions de travail, la formation, la politique de rémunération, les « incentives » favorisant la cohésion d’équipe et le sentiment d’appartenance…

Cependant, en temps de crise, il est plus que jamais essentiel d’associer ses salariés à la performance de son entreprise. Ne pouvant dans la plupart des cas, augmenter les salaires, l’intéressement devient alors un formidable outil de management et d’association à la performance.

Définition de l’intéressement

L’intéressement doit être considéré comme un outil de management dans la cadre d’une décentralisation et d’une responsabilisation des employés. Il s’agit de mobiliser les énergies sur des objectifs très concrets et proches du terrain. 

L’intéressement consiste donc à verser un complément de ressources soit :

  • au niveau global de l’entreprise
  • au niveau d’une unité de travail bien identifiée.

Ce dernier doit être fondé sur la réalisation de 2 objectifs :

  • Des objectifs économiques et financiers : ex :> CA ou Rentabilité
  • Des objectifs de performances :ex : Sécurité, qualité, satisfaction client, absentéisme, part de marché, prises de commandes, rotation des stocks.

Key SuccessFactors

  • Pour qu’un accord d’intéressement soit efficace, il faut donc que les objectifs soient vraiment à portée des équipes, maitrisables par les personnes concernées. Mais également quantifiables et vérifiables par rapport à une situation de référence.
  • Il est préférable que la formule de calcul soit une combinaison de critères économiques et de performances, avec un maximum de trois critères au total. Ex : REX + amélioration des délais de livraison + réduction des accidents de travail.
  • Il faut respecter le principe de l’aléa, aucun objectif n’est assuré d’être atteint sans redoubler d’effort.

Dans le cas contraire il peut y avoir un risque de perdre ses avantages fiscaux et sociaux.

En conclusion, il convient pour le dirigeant de réaliser un diagnostic préalable à l’opération, permettant notamment de définir clairement :

  • Comment les salariés pourront participer à leur niveau et de façon collective à l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise.

Le cas d’un accord d’intéressement en situation de crise

Lorsque l’entreprise vit une situation de crise, notamment des pertes d’exploitation, il est recommandé de réunir les équipes, de présenter la situation et détecter tous les points d’amélioration possibles. 

Attention : il ne s’agit pas défaire du « CostKilling » de façon unilatérale. En outre, si elle est conduite de façon brutale, cette démarche peut créer des tensions et démotiver les équipes. Il faut donc réduire les coûts intelligemment, en s’attaquant en premier lieu aux coûts cachés et aux dysfonctionnements. 

Pour ce faire, il faut influencer le comportement du personnel en l’incitant à économiser les moyens logistique de l’entreprise ou en l’invitant à détecter et à réduire les dépenses inutiles.

Exemple : Les frais généraux, d’énergies, de déplacement.

Cas pratique : l’intéressement au capital, véritable outil de fidélisation

Recruter son bras droit, un responsable de business unit ou un directeur commercial est avant tout une opération de croissance mais également un investissement à risque. Car un recrutement coute cher et n’est véritablement rentable que plusieurs années après. 

Pour les postes clés, l’intéressement au capital est un outil permettant d’aligner les intérêts de l’entreprise et des salariés de manière directe et palpable. Selon l’étude 2012 du cabinet Aon Hewitt* auprès d’entreprises du SBF 250, Il participe donc à favoriser la responsabilisation, ainsi qu’à renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. 

Concernant start-up & TPE, proposer un management package avec un plan d’intéressement au capital dès l’embauche devient alors un véritable outil d’attraction et de différenciation pour l’entreprise qui recrute.

Si vous souhaitez approfondir ces sujets, n’hésitez pas à contacter le cabinet Skill2Invest au 01 84 16 94 45 ou par email à contact@skill2invest.com

Plus d’information sur notre cabinet : http://www.skill2invest.com/

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