
Certaines entreprises n’ont pas été épargnées par l’agence de notation Moody’s, notamment CDC, SNCF et Oseo, qui voient leur note se dégrader.
En effet, l’agence de notation a passé en revue toutes les entreprises publiques principales en France susceptibles de perdre leur triple A. Résultat, seul le groupe européen d’aéronautique et de défense EADS conserve sa note A1, tandis que les autres entreprises publiques s’en sortent, pour leur part, moins bien. La SNCF et le gestionnaire du réseau RFF sont passés respectivement à Aa2 et Aa1 (soit un cran en moins). Quant à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Oséo et de l’Agence française de développement (AFD), ces dernières sont passées de Aaa à Aa1. Par ailleurs, la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES), l’Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce (UNEDIC), la Caisse Nationale des Autoroutes (CNA) et la RATP ont également été sanctionnées.
Mardi soir, concernant le secteur bancaire, Moody’s a annoncé que les perspectives et les notes de crédit des principales banques françaises ne seraient pas affectées par le déclassement de la note souveraine de la France. Les banques qui ont perdu leur triple A en France sont Crédit Mutuel, Crédit Industriel et Commercial (CIC) et Crédit Mutuel Arkea et sont passées à une note Aa3. Moody’s a également abaissé leur perspective de « stable » à « négative ». En revanche, les autres banques françaises ne devraient pas être affectées selon l’agence de notation.