Manager, j’en ai rêvé !

Aujourd’hui vous souhaitez devenir un manager. Cette fonction, qui comme toutes celles qui engagent la responsabilité, comporte des difficultés et vous oblige à vous remettre en cause. Elle offre pourtant aux managers des satisfactions qui sont loin d’être à sous-estimer et qui expliquent pourquoi l’être est attractif. Quelles sont-elles ?

Aujourd’hui vous souhaitez devenir un manager. Cette fonction, qui comme toutes celles qui engagent la responsabilité, comporte des difficultés et vous oblige à vous remettre en cause. Elle offre pourtant aux managers des satisfactions qui sont loin d’être à sous-estimer et qui expliquent pourquoi l’être est attractif. Quelles sont-elles ?

Occuper le poste de managers, personne ne peut le renier correspond à une rémunération plus élevée mais aussi le plus souvent est associée à une retraite cadre plus intéressante. De même lorsqu’un cadre fait une demande de crédit, ce statut lui apporte un atout supplémentaire. Cette fonction lui octroie aussi la possibilité de sortir de la routine et de se lancer des défis. Faire partie de la communauté des managers permet de participer à des réunions ou des échanges plus directs avec la direction et de pouvoir partager ses idées et être force de proposition ou de prendre des initiatives. Et l’on peut considérer que ce rôle est facteur de valorisation et peut entraîner une certaine satisfaction d’évoluer dans les équipes directoriales. 

Quelle est l’attractivité de la fonction managériale ?

Le 2e salon du Management, organisé par la Maison du Management, a proposé en novembre 2018  la restitution d’une étude réalisée par l’institut Opinion Way sur l’attractivité de la fonction managériale auprès de 1006 salariés.  On peut constater que les managers en poste sont fiers de leur fonction (à 86%) et que de plus, ils recommanderaient à un proche de le devenir (83%). Et pourtant cette fonction de manager est loin d’attirer multiples candidats sauf parmi les moins de 30 ans. En effet, 62% des répondants non managers ne souhaiteraient pas devenir managers s’ils en avaient la possibilité. 

 

Pourtant, les rôles sont multiples. Ainsi, les non managers lui attribuent les qualificatifs suivants :  un chef 26%, un partenaire 24%, un coach 13%, un soutien 11%, un leader 10%. Quant aux managers un chef 23%, un leader 15%, un soutien 17%, un coach 20%. On peut constater que la palette de ses rôles donne à la fonction un réel intérêt car elle demande d’avoir des compétences professionnelles et humaines qui sont loin d’être anodines.

Quelle est l’image des managers ?

Pourtant l’image de chefs ou de leaders est celle qui sous-tend l’autorité et dans un monde où la recherche d’égalité est forte peut effectivement détourner du désir de devenir manager. Or, les managers, qui, eux, voient surtout leur rôle sous l’aspect relationnel, certes leader (23%), mais surtout soutien des équipes (20%). De plus, selon les collaborateurs les avantages ne compensent pas les inconvénients car même si la fonction offre l’opportunité d’avoir une meilleure rémunération (60%) et davantage de responsabilités (48%), la plus forte pression de la hiérarchie (65%) et la responsabilité que l’on a du travail des autres (45%) ont des impacts négatifs. Quant aux managers ils évoquent la forte surcharge de travail (36%), qui en conduit plus d’un au Burn out.

L’étude synthétise par cinq mots évocateurs qui permet de dessiner un portrait du manager et de réfléchir aux profils des futurs managers à recruter ou des compétences à développer.

 

 

 

 

Il est indispensable que la fonction soit mieux reconnue. 66% des non managers et 81% des managers pensent que le management n’est pas reconnu à sa juste valeur. Alors, il est nécessaire de se pencher sur cette fonction pour mieux développer la croissance des entreprises.

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