
Selon une étude réalisée par Salvéo/ Ethic auprès de 800 entreprises, sept entreprises sur dix préfèrent participer à des salons, plutôt que de définir une stratégie sur du long terme pour se développer à l’international.
Selon l’étude, « les zones proches géographiquement sont privilégiés aux marchés en forte croissance ». Elle précise par ailleurs que 67% des exportateurs saisissent des opportunités à travers des salons ou par des contacts entrants. Un tiers d’entre eux prospectent les marchés étrangers à partir de la France. Seuls 15% des sondés le font au travers d’un VIE (Volontariat International en Entreprise).
Ce résultat démontre le manque de démarche et de stratégie de ces entreprises qui estiment, pour la moitié d’entre eux, rencontrer des difficultés pour trouver des partenaires locaux. Malgré la multitude d’aides à l’accompagnement (UbiFrance, OSEO, pépinières etc.), les PME ne savent pas où se renseigner. 40% des interrogés avouent être en manque d’information sur les marchés (juridique, logistique, fiscalité locale etc.).
Enfin, selon cette étude, près d’un exportateur sur deux fait appel à un distributeur pour pénétrer un marché. 18% des sondés créent une structure sur place, alors 34% d’entre eux sont assurés par la Coface et 10% sont accompagnés par Oséo. En revanche, 91% de ces entreprises utilisent leurs fonds propre pour se développer à l’étranger.