
Les défaillances d’entreprises ont concerné moins d’entreprise en janvier de (-11,4%) par rapport à décembre 2012. Cette nouvelle rassurante doit cependant être prise avec des pincettes puisqu’avec 5 011 entreprises concernées, elles restent en hausse de 1,7% par rapport à janvier 2012.
La Banque de France avait estimé après correction des variations saisonnières et des jours ouvrés (CVS-CJO) que le nombre de défaillances en décembre dernier s’élevait à 5.658 défaillances. Comme à son habitude, elle a également fourni des données provisoires pour février 2013 qui montrent que le cumul sur douze mois serait cependant en progression de 1,1% par rapport à la même période antérieure.
Les défaillances ne sont cependant pas homogènes dans tous les secteurs. Ainsi les activités immobilières sont fortement impactées avec +12,3% ainsi que les transports (+9%). A l’inverse, les secteurs tels que l’information, communication (-3,3%) ainsi que de l’industrie (-1,1%). Ces derniers et notamment la communication restent souvent des indicateurs pour une éventuelle reprise économique qui tarde à se faire sentir.
La principale cause des défaillances reste le poids des encours de crédits et représente seulement 0,5% du total des encours de crédit déclarés à la Banque de France. La Banque de France précise ainsi que pour les PME, cette part devrait être trois fois plus élevée.