
Chaque été, les chefs d’entreprise sont conviés à des soirées vouées à l’enrichissement de tous. Les ApéroEntrepreneurs offre une opportunité de soigner ses réseaux, s’assurer de faire de nouvelles rencontres riches d’expériences et de connaissances bénéfiques pour soigner son entreprise.
Les discussions abordées tournent bien sûr autour de sa vie professionnelle, des moyens de bâtir une carrière qui constituent de précieux conseils.
A la rescousse l’entrepreneur solitaire
Ce sont des passionnés de création qui ont élaboré cette idée, il y a 2 ans et demi: Guilhem Bertholet et Gilles Poupardin, qu’Alexandre Delivet a rejoint. C’est souvent seul que le chef d’entreprise doit résoudre les problèmes, démêler des situations difficiles, sans forcément bénéficier de l’expertise d’un pair. C’est ce à quoi les ApéroEntrepreneurs veulent pallier.
La liberté thématique et l’égalité entre chaque participant qui est prônée : rien n’est planifié en termes de discours, et il n’y a pas d’intervenant. Autre caractéristique qui permet de dissocier ces réunions du monde du travail: les « 3C » sont de mise. En effet, ni costume-cravate, ni commerciaux, ni consultants ne seront de la fête : celle-ci doit demeurer libre de toute transaction commerciale.
ApéroEntrepreneurs : Une réussite qui s’exporte
Situés à l’origine dans la capitale, une cinquantaine de villes françaises organisent désormais en leur sein cet événement convivial, tous les 1ers jeudi du mois. Les profils sont divers et variés, certains sont des habitués de cet événement, d’autres viennent de façon plus occasionnelle.
Le statut de ces rencontres ne rentre dans aucune case et n’est voué qu’au dynamisme désintéressé des entrepreneurs « GO », « Gentils Organisateurs », qui soutiennent cette initiative dans leur ville. Pour consommer seulement, on demandera une participation.
Couronnés de succès, les Apéro ont rassemblé entre 4000 et 5000 personnes et regroupent selon les villes de 100 à 200 personnes. le prochain challenge est donc de décliner la formule à l’étranger : Londres, Bruxelles et même San Francisco profitent de ces moments d’échange.