
En janvier dernier, la direction de Virgin Mégastore a annoncé son dépôt de bilan laissant planer un doute sur l’avenir des 26 magasins et 960 employés de la firme. Depuis lundi, une information du Parisien confirme que si des offres de reprises ont été formulées, elles sembleraient ne pas inclure le navire amiral des Champs-Elysées.
C’est par l’intermédiaire de la présidente de l’enseigne, Christine Mondollot, que la (mauvaise) nouvelle a été transmise. Seulement une partie des 960 employés seraient conservés et un « important plan social » serait à prévoir. L’offre la plus importante émanerait de la société française d’arts créatifs Rougier et Plé et ne concernerait que 11 magasins sur les 26 soit seulement 285 salariés sur les 960.
Parmi les cinq repreneurs potentiels, quatre seraient sont français avec une marque de renommée « mondiale » comme l’a précisé la présidente suscitée mais aucune ne provenant des « gens de notre profession » comme elle le précisait, ce qui conduirait à une destruction plus importante d’emplois.
Un magasin trop cher ?
Le grand magasin des Champs-Elysées s’étalant sur 4500 m2 et qui avait servi de vitrine à la marque ne semble pas concerné par les offres de reprises. Présent dans l’une des avenues les plus chères du monde, il semblerait que les repreneurs soient réticents au vu des sommes à investir. D’autant plus que l’immeuble appartiendrait à un fonds qatari qui préfèrerait voir y un concessionnaire Volkswagen.
En revanche, les syndicats confirment, en revanche, l’identité de deux magasins qui feraient l’objet d’une reprise : celui de Barbès, à Paris, ainsi que celui de Bayonne.