Le projet de budget rectificatif 2012, qui intègre le crédit d’impôt recherche pour la compétitivité de 20 milliards d’euros et une hausse de TVA vient d’être adopté par l’Assemblée à 295 voix contre 230.
Cette mesure aura convaincu un grand nombre de débutés puisqu’outre les socialistes, ce texte a été soutenu par les suffrages des radicaux de gauche et d’une grande partie des écologistes alors qu’ils avaient vivement critiqué la mesure
Les députés de l’UMP, le Rassemblement-UMP (pro-Fillon), l’UDI (Jean-Louis Borloo) et le Front de Gauche ont voté contre.
La Gauche satisfaite
Les députés socialistes ont exprimé leur contentement à avoir « donné des lignes directrices à la négociation sociale sur l’usage du crédit d’impôt » et selon Pierre-Alain Muet (PS) «la politique du gouvernement réussit à réduire tous les déficits (…), d’emploi, de compétitivité, public sans peser sur la consommation ».
Les radicaux de gauche partagés
Les radicaux de gauche et notamment Roger-Gérard Schwartzenberg a même salué les sous-amendements socialistes qui précisaient les conditions et l’usage du dispositif afin de ne « pas de signer un chèque en blanc au patronat ». Il a tout de même fustiger la vitesse de prise de décision et a exprimé son désir de mieux examiner les textes.
Les critiques de la droite
Le Front de Gauche a estimé que la mesure entrainait un « gaspillage d’argent public » et que la TVA était un impôt « injuste ». L’UMP par l’intermédiaire d’Hervé Mariton a critiqué la mesure en l’accusant de « renoncement, sans stratégie et avec des occasions manquées »