La BPI a reçu le feu vert du parlement mercredi soir pour la création de la Banque publique d’investissement (BPI).
Ce nouvel outil de l’Etat a pour objectif de redresser l’économie du pays et était la première des 60 promesses électorales de François Hollande.
Un compromis rapidement adopté
Le compromis a été adopté par le Sénat rapidement avec 176 voix pour et 168 contre seulement quelques heures après les débutés. A l’Assemblée, le vote est encore passé plus facilement puisque les députés UMP et centristes de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) se sont abstenus. On pourra même noter que le R-UMP, groupe parlementaire temporaire de François Fillon, a même voté le texte.
Une institution dotée de lourd moyen
La BPI, qui devrait démarrer son activité dès janvier sera doté d’une force de frappe de 40 milliards d’euros et réunira les services de trois instituions :
– Les services du Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui prend des participations dans des sociétés françaises stratégiques,
– Oséo, la banque publique des PME et de l’innovation,
– CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.
Avec l’effet levier et comme le précise Thierry Mandon (PS), la BPI disposera de 70 milliards d’euros et sera comme le souhaitait de nombreux observateurs « au plus près des territoires ».
