L’auto-entrepreneur : la nouvelle forme de statut juridique ?

Par André-Paul Bahuon, Président de CREATIS/DIFFERENCE

En 2009, Hervé Novelli annonçait la création du régime d’auto-entrepreneur. Il affirmait ainsi que le dynamisme entrepreneurial devait passer par une simplification des processus de création et de gestion de la micro-entreprise à la française. Cette orientation consacrait la réhabilitation de l’esprit d’entreprise dans notre pays.

Des formalités simplifiées

Alors comment devient-on auto-entrepreneur ? Dans le concept, tout semble très simple  

L’identification de l’activité se fait sur le site des CFE ou celui du CFE de l’URSSAF à partir d’un imprimé à l’écran. L’entreprise une fois immatriculée, vous aurez à déclarer en ligne vos recettes (facturées ou encaissées selon que vous êtes commerçant ou prestataires). De la même manière, vous vous acquitterez de l’impôt et des charges sociales liés à votre activité. Pour prouver vos opérations, vous aurez à tenir un registre des achats et un livre des ventes ou des factures.

Un petit rappel :

« auto-entrepreneur », n’est pas un statut, mais plutôt un régime en matière fiscal et social issu du régime des micro-entreprises pour les entrepreneurs individuels. Il permet notamment d’opter pour le prélèvement à la source, sur ses revenus réels, de son impôt sur le revenu et ses charges sociales (régime obligatoire de base).

Quelques points à savoir avant de se lancer

Article par André-Paul Bahuon, Président de CREATIS/DIFFERENCE

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