L’Art de diriger à la manière de SUN TZU

« L’Art de la guerre » est le tout premier traité de stratégie militaire écrit au monde (IVe siècle avant J.C.) dans lequel SUN TZU développe des thèses originales qui s’inspirent directement de l’ancienne philosophie chinoise. Domitille Germain a repris ces principes pour les transposer au monde de l’entreprise dans son livre récemment publié : « SUN TZU : de l’Art de la guerre à l’Art de diriger ».

Le parallèle paraît d’emblée assez évident :
Au souverain correspondent les actionnaires,
Au général le dirigeant,
Aux officiers les cadres,
Aux soldats les salariés,
À la nation l’entreprise,
À l’autre tout ce qui peut menacer la pérennité et la croissance de l’entreprise,
À la guerre entre soi et l’autre la lutte de l’entreprise contre une menace quelle qu’elle soit

Et enfin, à la victoire la survie et la prospérité de l’entreprise.

Cependant, le plus important pour le dirigeant ne consiste pas, contrairement aux idées reçues, à se lancer dans la bataille contre un concurrent afin de le vaincre, mais bien au contraire à s’appliquer d’abord à construire l’invincibilité de son entreprise.

Les 5 facteurs de l’invincibilité

Les 5 facteurs de l’invincibilité devraient permettre de déterminer avec une quasi-certitude l’issue du combat dans lequel l’entreprise veut s’engager. Il s’agit de :

S’agissant de facteurs sur lesquels le dirigeant a la maîtrise, la Vertu, le Commandement et la Règle doivent être des terrains d’action à privilégier. Il conviendra donc de vérifier que les actions engagées atteignent bien les objectifs assignés pour, le cas échéant, y apporter les mesures correctives qui conviennent, mais également d’engager tous les changements et toutes les améliorations susceptibles de renforcer l’entreprise et d’accroître sa performance. Ce n’est qu’en travaillant sur elle-même qu’elle assurera son invincibilité.

A ce moment, elle sera en mesure de se préoccuper de sa concurrence à qui elle devra appliquer une analyse s’appuyant sur les 5 mêmes facteurs afin d’identifier un point faible et par là même, la meilleure façon de la vaincre. C’est sur cette base que le dirigeant déterminera une stratégie victorieuse. Domitille Germain l’a qualifiée de « mouvement stratégique ».

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