3 entreprises qui ont été sanctionnées pour espionnage

Disney

Le groupe Euro Disney a connu une triple accusation « recel de corruption active », « de violation du secret professionnel » et de « détournement de données informatiques confidentielles ». Deux gendarmes demandaient à d’anciens collègues de leur donner des informations confidentielles sur des candidats à l’embauche provenant des fichiers de police Stic et de gendarmerie Judex. Le groupe s’est vu sanctionné d’une amende de 150 000 euros dont la moitié avec sursis.

Lidl

Cette entreprise de hard-discount allemande a été accusée à deux reprises d’utiliser des méthodes peu légales envers son personnel. En 2008, elle aurait engagé des détectives privés, écouté les conversations de ses employés durant les pauses, filmé en caméra cachée afin de se prémunir contre les vols internes, ce qui lui vaudra d’être condamnée à 1,46 million d’euros d’amende. En 2009, une nouvelle accusation est portée sur la firme : celle de demander des informations trop personnelles à ses salariés.

Oceatech

Cette entreprise toulousaine, spécialisée dans l’informatique pour les professionnels de santé s’est vue contrainte de changer ses dispositifs de vidéosurveillance. Une employée remarque que les huit caméras ne sont pas légales et décide de prévenir la CNIL. Cette dernière vient pour une mission de contrôle et constate que les caméras sont non seulement équipées de micros, mais en plus, elles surveillent en permanence les employés et leur écran d’ordinateur, ce qui est parfaitement illégal.

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