L’entrepreneuriat fait-il le bonheur ?

Que cela soit Xavier Niel, Marc Simoncini, Fréderic Mazalla, Pauline Laigneau, Jacques-Antoine Granjon, Catherine Barba, Céline Lazorthes, Guillaume Gibault, Richard Branson, on se demande ce qui pouvait bien les faire toujours avancer sans s’arrêter, et on peut s’interroger sur les motivations qui poussent une personne à devenir un entrepreneur et surtout, un entrepreneur heureux. L’entrepreneuriat fait-il le bonheur ?

La soif de liberté, la passion d’entreprendre, l’état d’esprit conquérant de l’entrepreneur, lui amènent un fort degré de satisfaction. Homme (ou femme) de défis, l’entrepreneur n’est jamais plus heureux que lorsqu’il trouve toutes les parades possibles à un problème déterminé. Quelles sont les raisons qui font qu’une personne s’épanouisse dans l’entrepreneuriat ?

Être entrepreneur : la soif de liberté

Plusieurs motivations animent l’entrepreneur au quotidien. L’une de ces motivations est prépondérante quant à son bien-être ; il s’agit de la quête de liberté. Par définition, un entrepreneur n’a pas de supérieur hiérarchique au-dessus de lui. Il a donc une grande liberté d’action. Bien évidemment, le dirigeant d’entreprise doit tenir compte de ses relations de travail, avec les fournisseurs, les salariés…Pourtant, concernant les décisions importantes, c’est toujours lui qui a le dernier mot, même après avoir consulté ses collaborateurs qui ont pu exprimer à son égard, des avis divergents, voire opposés.

Être au sommet de la hiérarchie professionnelle confère à l’entrepreneur une vraie sensation de bonheur. Une sensation même très grisante. A charge pour le dirigeant d’entreprise d’encadrer cette liberté par une réflexion poussée sur les enjeux sociaux et économiques pour sa société. Il ne doit pas faire n’importe quoi sous prétexte qu’il a un pouvoir important dans son entreprise. Savoir consulter ses collaborateurs, prendre leurs avis en compte, déléguer des responsabilités, tout ça représente une preuve de sagesse et de raisonnement solide. Même si la liberté dont jouit l’entrepreneur lui procure une grande satisfaction, ce dernier doit connaître les limites de cette liberté. Ainsi, l’entrepreneur doit accepter les compromis avec ses relations de travail.

La passion d’entreprendre comme vecteur du bonheur

L’entrepreneur est une personne passionnée. Sa passion ? C’est d’entreprendre. Il dresse un plan d’action pour faire évoluer son entreprise, la faire grandir le plus haut et le plus vite possible. C’est un créateur ! Tel un architecte, il construit son entreprise, la développe, la fait évoluer. Ainsi, l’argent ou le gain financier ne constitue pas le moteur principal de ses motivations. Son goût pour créer, bâtir, développer son entreprise, dépasse la seule motivation pécuniaire. La passion d’entreprendre est le véritable pilier de la philosophie de l’entrepreneur. Cette même passion d’entreprendre qui devient un vecteur de bonheur pour le dirigeant d’entreprise. L’entrepreneur sait que la réussite de son entreprise dépend en grande partie à sa capacité à prendre les bonnes décisions.

Les enjeux économiques et financiers ne lui font pas peur mais au contraire, le poussent davantage dans sa réflexion et dans ses convictions. S’il s’avère que son entreprise se pérennise et se développe sainement, l’entrepreneur en tire une telle satisfaction qu’on peut qualifier cela de sensation de bonheur, voir, de plénitude.

Entreprendre suggère un état d’esprit conquérant

L’entrepreneur est une personne plutôt orientée vers les solutions que les problèmes. Son état d’esprit optimiste lui laisse toujours entrevoir plusieurs solutions à un problème déterminé. Tel un joueur d’échecs, il a plusieurs coups d’avance. Les écueils qui se dressent sur son chemin professionnel sont autant de défis à relever, et le dirigeant d’entreprise adore relever ces défis. Les difficultés ne l’impressionnent pas car il sait qu’il a une grande capacité à rebondir.

L’état d’esprit conquérant de l’entrepreneur le pousse toujours à avancer, coûte que coûte. Ces prédispositions à lutter efficacement contre l’adversité sont déterminantes chez le dirigeant. De se battre, de lutter contre la fatalité, procure à l’entrepreneur un vrai plaisir car une carrière professionnelle sans difficultés, où tout est cadré et lisse, l’ennuierait profondément. Il a besoin de challenges. Son bonheur est total quand il constate que ce qu’il a mis en place dans son entreprise fonctionne bien. Il est encore plus heureux quand un nouveau défi se dresse devant lui car il ne doute pas de sa capacité à relever et gagner ce défi.

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