Entreprendre en solitaire ou s’associer ?

Entreprendre en solitaire ou s’associer, les créateurs d’entreprises sont souvent confrontés à ce dilemme. S’agissant d’une des clés de la réussite pour une entreprise, mieux vaut s’attarder sur la question. Il vous faut faire un choix et voici donc quelques conseils pour mieux vous orienter.

L’importance du choix

Choisir d’entreprendre en solitaire ou en association est d’une importance capitale. En effet, votre décision va non seulement contribuer à la mise en marche de l’entreprise, mais cela aura aussi un impact sur sa gestion. Au-delà de vouloir gérer seul ou en groupe, il faut également prendre en compte les autres aspects notamment l’impact sur les finances de l’entreprise, les ressources humaines initiales et les compétences présentes dans l’équipe. Peu importe le type d’entreprise, vous devez envisager toutes les perspectives avant de la créer. Ainsi, vous aurez toutes les chances de réussir. 

Associé actif ou non

Il ne faut pas d’abord confondre la présence d’associés financiers avec celles d’associés actifs. Ce n’est pas parce que vous avez des minoritaires inactifs, que vous n’avez pas entrepris seul. C’est la raison pour laquelle et même s’il y a parfois un abus de langage, on dissocie parfois les associés et les actionnaires, comme s’ils étaient deux entités bien distinctes.  Dans la pratique la dénomination est liée à la forme juridique de votre entreprise. Dans notre cas, nous considérerons le fait d’entreprendre seul ou avec des associés actifs.

Les inconvénients d’être seul

Il faut savoir qu’entreprendre seul entraîne plus d’inconvénients que d’avantages dans l’absolu. D’abord dans le cas où vous entreprenez seul, il faut prendre en compte que vous subirez l’isolement du chef d’entreprise. Votre associé ne sera pas là pour échanger avec vous et vous aurez plus de mal à partager vos idées ou résoudre des difficultés qui peuvent parfois être angoissantes. 

Faire ce choix implique également que l’ensemble des responsabilités vont reposer sur vous et que vous aurez en charge la gestion. Souvent, les apports seront moindres au départ (vous n’avez pas le capital de votre associé) et vous ne disposerez que de votre seule force de travail (sauf si vous recrutez rapidement des collaborateurs). Surtout, vous ne bénéficiez pas de l’apport en compétences de votre associé qui pourrait en avoir certaines qui vous font défaut et utiles pour le projet. 

Les avantages à entreprendre en solitaire

Entreprendre seul entraîne tout de même des effets positifs. D’abord, vous n’aurez qu’une masse salariale si vous vous décidez de vous rémunérer, vous n’aurez que celle-ci (sauf à avoir d’autres salariés). Entreprendre à plusieurs implique donc de payer généralement deux salaires car vous ne pourrez pas éternellement éviter de vous payer. Surtout, entreprendre seul entraîne des formalités simplifiées, c’est pourquoi de nombreux entrepreneurs décident souvent de ne pas ouvrir leur capital (même quand ils gardent toutes les décisions et qu’ils ne prennent que des actionnaires minoritaires). Bien entendu, cela vous évite également de partager les bénéfices et de devoir prendre l’avis de votre associé sur les décisions.

Entreprendre à plusieurs

Pour éviter les déconvenues, vous devez bien rédiger les clauses du contrat qui vous lient et penser aux différentes situations qui peuvent arriver comme un désaccord sur la direction de l’entreprise ou encore des circonstances comme le décès d’un associé. Les fonctions vont généralement être réparties selon les compétences de chacun et la prise de décision, peut se faire de manière collégiale même si parfois un associé prend toutes les décisions. 

Surtout, évaluez les raisons qui vous poussent à entreprendre en solitaire ou en association, pour ne pas avoir à le regretter plus tard.

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