
Aujourd’hui, je voudrais reprendre une idée reçue selon laquelle il est impossible d’entreprendre en France en 2013… Faux ! Je dirais même mieux : cela peut-être de bon présage !
Pour commencer, je ne suis d’aucun bord politique, je précise, pour éviter tout soupçon ! Même si évidemment j’ai tout de même un petit avis… A vous de trouver !
Un constat :
Hier, j’ai déjeuné avec un porteur de projet qui me disait « tu penses pas que je devrais créer ma société à Londres, j’ai lu dans les journaux que c’était mieux fiscalement ! »
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que j’entends ce refrain. Je pense même qu’il est à la mode ! Je lui ai répondu que dans sa situation, il n’avait aucun intérêt à partir créer à l’étranger. L’herbe n’est pas forcément plus verte dans le pays d’à côté. Tous les arguments sur le devoir moral, de rendre à son pays tout ce qu’il a pu nous donné notamment en matière d’éducation sont largement recevables. Mais loin cette idée !
Et si FINALEMENT la France était le bon pays pour ENTREPRENDRE ! Je parle bien ici d’entreprenariat.
Les avantages :
Tout d’abord, tu as la chance de bien connaître le marché français et les habitudes des consommateurs. Tu connais ce marché mieux que personne. Et cela est une grosse aubaine ! Car j’imagine mal me lancer, débutant que je suis, sur un marché que je ne connais que très peu.
Ensuite, fiscalement, connaissons-nous beaucoup de pays dans lesquels on peut toucher le chômage tout en étant en création d’entreprise ?
De plus, dans quel pays a-t-on un tel réseau associatif pour créer son entreprise ?
En France, nous avons la chance d’avoir des centaines d’associations prêtes à nous aider dans nos démarches de création d’entreprise comme le MoovJee. De nombreux concours permettent d’avoir du capital pour l’amorçage en dotation ou encore d’entreprendre des prêts d’honneurs.
Enfin, il existe des dispositifs intéressants d’allégement des charges tels que le CIR ou l’ACCRE. En effet, plus on fera de bénéfice et plus on sera taxé. Mais pour cela, faut-il encore que le projet soit viable.
Et finalement, si c’était en France qu’on avait le plus de chance pour que nos projets fonctionnent ?