Chez Ekimetrics, la Data Science est au service de l’Humain

Fondée en 2006, Ekimetrics se place comme une société de conseil avec pour objectif l’amélioration de la performance des entreprises. Leader en France sur le marché de la Modélisation du Marketing Mix (MMM), ce pionnier et référent en Data Science, poursuit sa croissance à l’international. Immersion au cœur d’une toute autre dimension, presque en avance sur son temps…

Un lieu empreint du passé, tourné vers l’avenir.

Sur la plus belle avenue du monde, les pas précipités des Parisiens se rendant sur leur lieu de travail se heurtent à ceux des passants venus des quatre coins du Globe. Au 136 avenue des Champs-Élysées, le calme contraste avec la joyeuse agitation du quartier de la Capitale. À l’intérieur de cet immeuble haussmannien, nous traversons le hall marbré du sol au plafond et recouvert, en partie, d’un mur végétal. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent tandis que celle d’entrée annonce fièrement la mention « Ekimetrics ». Moulures dorées, parquet ancien et candélabres muraux artificiels habillent les locaux qui semblent tout droit sortis du Second Empire. Alors que le décor rappelle celui du Sénat, « le site est classé », informe notre guide, responsable des relations presse. Au sein d’une immense pièce, le plafond peint aux couleurs du XIXème siècle chapote une structure ostensiblement plus moderne, aux allures d’une grande cabane en bois : l’Eki.Cube (nous apprendrons plus tard qu’un certain nombre d’espaces portent le préfixe « Eki »), un lieu de réunion informel. Mêlés à l’ambiance d’apparat, quelques cadres évoquent l’art contemporain. L’un des cinq cofondateurs, François Poitrine, s’explique à ce propos : « Par le biais de notre projet Eki.Art, nous faisons du mécénat auprès de jeunes artistes, ce qui nous permet de placer l’art au cœur de nos bureaux et de profiter d’une architecture agréable. »

La Data SCIENCE comme cœur de métier.

« Créer un métier où nous nous pourrions aider les Directeurs Marketing de grands groupes à améliorer la performance marketing grâce à l’exploitation des données. » Telle est, dès le départ, l’ambition d’Ekimetrics. « Nous cherchions un nom autour de l’équilibre du mix marketing et l’un des cofondateurs, passionné par la culture japonaise, a proposé « Eki », qui signifie « profit » en japonais. « -metrics » renvoie, lui, à notre cœur de métier : la Data », précise François Poitrine. Démarrant d’abord l’aventure à quatre (Jean-Baptiste Bouzige, François Poitrine, Emmanuel de Bejarry et Paul Seguineau), les cofondateurs, tous issus de l’École Polytechnique, sont rapidement rejoints par un cinquième associé, Quentin Michard. « Nous voulions utiliser notre background en mathématiques tout en sortant de ce monde académique pour apporter du rationnel et du quantitatif aux métiers du marketing », ajoute le cofondateur. Depuis 2006, ils mettent à la disposition des Directeurs marketing des outils de mesure de performance en s’appuyant sur des modèles statistiques ainsi que sur l’exploitation des données. Pionniers dans leur domaine, les cofondateurs continuent d’ailleurs de miser sur l’innovation : « Notre métier évolue beaucoup et, pour conserver notre avance, nous nous attaquons à des problématiques difficiles, là où d’autres ont échoué. » Aujourd’hui, le cabinet de conseil se positionne comme le leader en France sur le marché du modeling et de la Data Science.

La double casquette : Data Scientist et consultant.

Au milieu d’un grand plateau de bureaux façon « open space », un toboggan vert d’eau (un objet de décoration dont l’utilisation est interdite, ndlr) rappelle, mise à part la moyenne d’âge plutôt jeune des collaborateurs (située aux alentours des 28 ans), l’esprit de modernité présent chez Ekimetrics. Au sein du cabinet de conseil, un élément fort de différenciation repose sans doute sur la double casquette de ses salariés. « Chacun de nos collaborateurs détient un double profil : Data Scientist et consultant. Ils ont cette capacité à se révéler aussi bien experts en données que sur des sujets marketing et business », affirme François Poitrine, avant de poursuivre : « Ce sont les mêmes personnes qui confrontent les besoins et qui, derrière, innovent. Cette stratégie nous permet d’être plus rapides, plus efficaces mais aussi de proposer un métier d’autant plus intéressant et c’est ce qui fait notre force. » Sur l’un des murs de l’espace, un organigramme portant la mention « Parcours du consultant » présente les évolutions de poste possibles des collaborateurs. « Ce schéma n’est pas tant linéaire qu’horizontal puisqu’il leur est tout à fait possible de s’orienter vers un métier quelque peu différent de celui qu’ils exerçaient au départ, suivant leur attrait pour telles ou telles missions », explique Samson Loufrani, Directeur des ressources humaines (DRH). « Ce parcours s’avère cependant incomplet car la croissance va plus vite que sa mise à jour », dévoile-t-il.

« Rome ne s’est pas faite en un jour… ».

Un léger bruit de fond se fait entendre dans les bureaux (aménagés par Vincent & Glorias Architectes et sélectionnés par The Guardian et INC Magazine dans les « 2015’s World’s Coolest Offices », ndlr). Quelques salariés échangent discrètement entre eux. « À l’inverse d’un grand groupe, l’intelligence est collective et beaucoup de décisions sont prises en interne, un peu à la manière d’un collégial », rapporte Mathieu Choux, Partner et, auparavant, Senior manager au sein du cabinet. Quoi qu’il en soit, chez Ekimetrics, avec 70 % d’hommes dans l’entreprise du fait de profils davantage tournés vers les mathématiques, la culture de l’ingénieur est prédominante et tout semble, d’après le cofondateur, parfaitement rodé voire calculé à la virgule près. Comme pour toute entreprise, ceci n’a pourtant pas toujours été le cas. « Au départ, nous cherchions à nous structurer avec des projets de petite envergure », confie François Poitrine. Mais au bout d’un an et demi, le cabinet de conseil remporte un premier gros appel d’offres qui leur ouvre les portes du recrutement. En six mois, ils passent de cinq à dix personnes. « Par le biais de cette mission, nous sommes intervenus auprès de l’un de nos clients historiques, Renault, ce qui a engendré un spot mondial sur notre sujet de prédilection. » Premier gros démarrage.

…Et Ekimetrics non plus.

En 2008, les cinq associés décident d’élargir leur modèle pour l’étendre à l’échelle mondiale. « Cette période s’apparente à notre adolescence. Le marketing s’étend à la stratégie client », témoigne le cofondateur. Une phase de maturation où ils passent, cette fois-ci, de quinze à une cinquantaine de personnes. En diversifiant leur portefeuille d’offres, ils en profitent pour, selon François Poitrine, évangéliser le marché, assez novateur pour l’époque. La philosophie du « Test & learn », où l’on prend des risques et où l’on apprend de nos échecs, semble payer puisque, petit à petit, les grands comptes tels que le groupe LVMH remplissent leur base de données clients. Cette deuxième étape franchie, l’arrivée du Big Data et de ses évolutions technologiques ne laisse que peu de temps à nos cinq cofondateurs avant de faire naître la concurrence. Mais le business model est efficace et il devient possible de le répliquer partout dans le monde : « C’est à ce moment-là que nous sommes entrés dans la cour des grands », ajoute-t-il. De là, ils font le choix d’ouvrir des bureaux au sein d’autres pays, en commençant par les États-Unis.

Deux sites pour un espace de travail commun.

Garé face à une mosaïque de photos des membres de l’entreprise, le camion Eki.Truck sonne l’heure du déjeuner pour les salariés. Café, viennoiseries et corbeille de fruits (livrée chaque semaine) laissent place au repas autour de l’Eki.Table, qui, habillée d’un mur où il est possible d’y écrire à la craie, sert parfois d’espace de réunion. Notre guide, responsable des relations presse, nous informe qu’il est temps de quitter les lieux mais, pas d’inquiétude, la visite se poursuit à quelques pas d’ici. La rue Pierre-Charron abrite en effet un deuxième site depuis tout juste un an. Là encore, dans le hall, le marbre est mis à l’honneur aux côtés d’une statue de Marianne ainsi que d’un imposant escalier en spirale. Une odeur d’encens embaume la pièce. « Nous ne voulions pas créer deux espaces différents, bien au contraire. Nous fonctionnons en management par projet et favorisons la création de postes volants. Cette problématique de mobilité permet aux salariés de travailler aussi bien sur un site que sur l’autre », explique Samson Loufrani, le DRH. « Nos salariés possèdent des bureaux attitrés mais sont libres de s’installer sur l’autre site lorsqu’ils sont amenés à collaborer ensemble. Rien ne remplace le relationnel », ajoute François Poitrine. Pour simplifier la vie de leurs collaborateurs, le télétravail est permis un jour par mois. « Tant que les projets sont gérés et que les clients sont satisfaits, nous nous montrons plutôt flexible en matière d’horaires et d’emploi du temps », lâche le cofondateur.

« Easy life », au service du bien-être des salariés.

Au 5ème étage, plus de 200 m² sont dédiés au bien-être des salariés. Séances de yoga, moments de détente à la bibliothèque mais aussi ping-pong, babyfoot ou encore console de jeux, composent les activités mises en place par le comité « Easy life ». Établi au début de l’année 2017, ce dernier a pour mission de traiter les problématiques liées à l’environnement de travail des salariés. « Il s’agit de mélanger l’opérationnel et le confort avec des endroits destinés uniquement à la détente et la relaxation, où les collaborateurs peuvent échanger librement », précise François Poitrine. Une Responsable de la culture, Emilie Bouzige (cousine du dirigeant, Jean-Baptiste Bouzige, ndlr), veille au respect de la culture d’entreprise : pour chaque nouvel arrivant, un programme du nom d’Eki.Academy, composé de 100 heures de formation, favorise l’intégration et la transmission d’expérience. D’autres, tels que celui d’Actor Studio permettent d’entraîner les consultants à s’exprimer à l’oral. En parallèle, d’autres activités sont, d’après le cofondateur, également mises en œuvre par la Délégation Unique de Personnel (DUP). Au-delà de celles sportives telles que les séminaires d’entreprise et les tournois de football ou de basket, des micro-séminaires sont organisés dans le but d’échanger sur des thèmes comme « C’est quoi être Data Scientist chez Ekimetrics ? ». Si rien n’est obligatoire, selon François Poitrine, « ces moments de partage permettent de décompresser. Essentiel lorsque nous exerçons un métier assez exigeant tel que celui de consultant ».

Les grandes valeurs de l’entreprise

  1. L’excellence. Nous exerçons un métier technique et nos salariés sont à la fois très bons dans la conception des modèles que nous avons développés ainsi que dans la manière de les exploiter.
  2. La créativité. Le fait d’être pionnier fait partie de notre ADN, ce qui implique beaucoup d’innovation. Il ne faut pas avoir peur d’aborder des sujets difficiles car, pour un certain nombre d’entre eux, il faut trouver le chemin par soi-même pour avancer.
  3. La transmission. L’intelligence est collective. Nous ne pouvons pas être excellent si nous somme seuls. Pour l’être, il faut échanger, transmettre et se nourrir de ce que pense l’autre.
  4. Le plaisir. Nous sommes convaincus d’exercer un métier hyper intéressant et hyper stimulant intellectuellement. Nous tentons de faire perdurer cette notion de plaisir chez nos collaborateurs. Pour y parvenir, un autre point fondamental repose sur la bienveillance.
  5. La curiosité. Pour être créatif, il faut être curieux. C’est la clé de notre métier. Il faut être bon dans plein de sujets et, pour ce faire, il faut s’informer, chercher s’il y a de nouvelles choses qui sont réalisées, découvrir de nouveaux secteurs… La curiosité permet d’enrichir cette créativité.
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