
Le baromètre KPMG réalisé pour la CGPME dévoile une situation conçue comme difficile par les dirigeants : 86 % d’entre eux de PME se déclarant inquiet contre 73% en mars dernier.
Si les investissements progressent, 73 % constatent une mesure de durcissement par les banques contre 68% lors des précédentes enquêtes.
Les résultats sont d’autant plus inquiétant que si 25% se sont déclarés « très inquiets » contre 13% en mars, niveau record depuis février 2009 (date de la création du baromètre).
Les besoins de financement sont d’ailleurs plus nombreux puisque 68 % déclaraient en avoir au moins un contre 60 % en mars.
Cette hausse est d’autant plus inquiétant que pour 36 %, il s’agit de besoins liés à la trésorerie contre 29% dans l’enquête précédente.
Ce durcissement se traduit pour 47% des dirigeants par des frais élevés ou des montants plus faibles que souhaités mais surtout des garanties supplémentaires demandées pour 41 % contre 33% lors de la précédente enquête.