Devenir Steve Jobs ? Non merci !

Steve Jobs est présenté comme le modèle de l’entrepreneur. Cependant, il est souvent critiqué pour avoir oublié de placer l’humain au centre de ses préoccupations. Faut-il à tout prix vouloir révolutionner son secteur ou changer le monde pour entreprendre ? Certains entrepreneurs arrivent très bien à se faire une place sur leur marché sans afficher une ambition démesurée.

Les pensées de Steve Jobs

Pour parler de Steve Jobs, nous avons choisi de vous proposer des citations extraites de différentes conférences ou de ses écrits.

« L’innovation, c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose. »

Steve Jobs

« Soyez insatiables. Soyez fous. »

Steve Jobs

« Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire. »

Steve Jobs

« Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. »

Steve Jobs

« Voulez-vous passer le reste de votre vie à vendre de l’eau sucrée, ou voulez-vous changer le monde ?. »

Steve Jobs

« Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. »

Steve Jobs

« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. »

Steve Jobs

« Je suis convaincu que la moitié qui sépare les entrepreneurs qui réussissent de ceux qui échouent est purement la persévérance. »

Steve Jobs

« Être l’homme le plus riche du cimetière ne m’intéresse pas. Aller coucher le soir en me disant que j’ai fait des choses extraordinaires aujourd’hui, voilà ce qui compte. »

Steve Jobs

Insatiable sur l’innovation

« Innover, c’est savoir abandonner des milliers de bonnes idées. »

Steve Jobs

« Si vous vivez chaque jour comme si c’était le dernier, un jour viendra qui vous donnera raison. »

Steve Jobs

« Souvent, les gens savent que c’est le produit qu’ils veulent seulement une fois qu’on le leur a présenté. »

Steve Jobs

« J’échangerai toute ma technologie pour un après-midi avec Socrate. »

Steve Jobs

« Parfois, quand vous innovez, vous faites des erreurs. Il est préférable de les admettre rapidement, et se concentrer sur l’amélioration de vos autres innovations. »

Steve Jobs

 « L’innovation, c’est ce qui distingue un leader d’un suiveur. »

Steve Jobs

Être un repère

« Cela a été un de mes mantras – Focus et simplicité. Faire simple peut être plus difficile que de faire complexe car vous devez travailler dur pour épurer votre façon de penser, et concevoir un produit simple. »

Steve Jobs

« Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence. »

Steve Jobs

 « Me faire virer d’Apple a été la meilleure chose qui pouvait jamais m’arriver. Le poids du succès a été remplacé par la légèreté d’être à nouveau un débutant. Cela m’a libéré pour entrer dans l’une des périodes les plus créatives de ma vie. »

Steve Jobs

 « Mon modèle pour le business, ce sont les Beatles. C’était quatre gars qui  maintenaient les tendances négatives des uns des autres sous contrôle. Ils s’équilibraient les uns les autres, en quelque sorte. Et le total était plus grand que la somme des individualités. Les grandes choses dans le business ne sont jamais réalisées par une seule personne. Elles sont accomplies par une équipe. »

Steve Jobs

« Les choses les plus précieuses dans ma vie ne coûtent pas d’argent. Et il est évident que la ressource la plus précieuse que nous avons c’est le temps. Inventons demain plutôt que de passer notre temps à nous soucier de ce qui s’est passé hier.“

Steve Jobs

« Si vous êtes charpentier et que vous fabriquez une magnifique commode, vous n’allez pas utiliser un morceau de contre-plaqué pour l’arrière du meuble, même si il est contre le mur et personne ne va le voir. Vous saurez que ce sera là. Donc, vous allez utiliser une magnifique pièce de bois. Pour que vous dormiez bien la nuit, l’esthétique, la qualité doivent être des impératifs de bout en bout. »

Steve Jobs

« Si vous êtes obnubilé par le profit, vous allez négliger le produit. Mais si vous vous préoccupez avant tout de faire des produits vraiment bons, les profits vont suivre. »

Steve Jobs

D’autres moteurs à l’entrepreneuriat.

Selon l’INSEE, les motivations pour créer une entreprise sont principalement : la volonté d’être indépendant, le goût du challenge ou la nécessité de créer son propre emploi. 

Pour Steve Jobs, la première raison d’entreprendre semblait provenir de la volonté de changer le monde. Pourtant, cela ne paraît pas constituer une généralité pour nombre de ses congénères. Vouloir changer le monde n’apparaît pas comme une fin en soi ni comme la première motivation pour la grande majorité des porteurs de projets. Une étude de l’INSEE  mettait en exergue le fait que la première raison qui pousse les entrepreneurs (hommes et femmes confondus) à créer leur entreprise en France est de devenir indépendant pour 60,7 % d’entre eux. La seconde raison, qui pousse 44,2 % des interrogés à lancer leur business, est d’affronter de nouveaux défis. Viennent ensuite l’augmentation des revenus, qui est une raison valable de lancer sa boîte pour 27 % des interrogés, la volonté de créer son propre emploi (24 %) et la simple opportunité de créer une entreprise (22 %).

Les personnes interrogées ne sont que 14 % à lancer leur business parce qu’elles ont une idée nouvelle de produit, de service ou de marché. Preuve que malgré l’aspect révolutionnaire et disruptif qu’incarnent les grands entrepreneurs du 21e siècle, Steve Jobs y compris, les motivations des créateurs semblent en grande partie encore se situer ailleurs.

Partir simplement d’un besoin ou d’une passion.

Loin des réussites entrepreneuriales exponentielles obtenues à coup d’idées novatrices et copieusement décrites par les médias, l’univers micro-économique regorge d’histoires d’entrepreneurs à succès qui n’ont pas spécialement établi de révolution ou de rupture de modèle. C’est le cas d’Alain Coumont, fondateur de l’entreprise Le Pain Quotidien, qui a suivi un parcours similaire. Fils et petit-fils d’épiciers, l’entrepreneur belge étudie à l’école hôtelière de Namur de 1977 à 1981 et travaille pendant une petite dizaine d’années au service de restaurants étoilés.

Restaurateur de métier et de passion, il décide de retourner à Bruxelles en 1987 et de lancer son affaire. Il ouvre « le Café du Dôme » mais fait rapidement face à la difficulté de trouver du bon pain à Bruxelles. Faut-il l’importer de France ? Trop cher ! L’entrepreneur décide d’acheter un four et de le fabriquer lui-même. Progressivement, il finit par servir la plupart des restaurants des environs. La marque Le Pain Quotidien voit le jour en octobre 1990. En 2014, l’enseigne comptait 215 boulangeries-restaurants répartis dans 17 pays, pour un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros au total.

Ne pas se retrouver obsédé par son projet.

« Devenir Steve Jobs » n’est sans doute pas un moteur pour tous les entrepreneurs. D’autant qu’en ce qui concernait le gérant de la marque à la pomme, l’entrepreneuriat ne constituait plus un métier ou une vocation, mais relevait presque d’une obsession. À ce stade, il devient difficile d’avoir une vie professionnelle qui n’empiète pas sur la vie personnelle. Vie de famille, vacances, week-end deviennent rares voire inexistants. Bill Gates, principal « ennemi » du PDG d’Apple avouait ne pas avoir eu de journée « off » depuis 20 ans.

Quant à Mark Zuckerberg, il confiait travailler 50 à 60 heures par semaine. Pour devenir de tels géants de l’entrepreneuriat, inutile de préciser que de nombreux sacrifices demeurent nécessaires. Jusqu’à son dernier souffle, même sur un lit d’hôpital, Steve Jobs réfléchira à la manière dont il pouvait encore changer le monde, même s’il l’avait déjà accompli en modifiant profondément notre rapport à la technologie. S’ils doivent rester conscients de l’implication nécessaire à tout projet d’entreprise, pas sûr que tous les entrepreneurs en herbe aient réellement envie d’en arriver là… 

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