
A l’occasion du Forum Economique qui se tient tous les ans, du 22 janvier au 25 janvier à Genève et qui réunit de grands dirigeants d’entreprises, hommes politiques et économistes. Cette année, le ton s’est voulu étrangement optimiste.
Retour sur les prévisions annoncées
Encore très absente cette année, la France, pourtant à l’origine de la création du Davos avec Raymond Barre, manque une nouvelle fois à l’appel : sur 2500 participants, seulement 74 sont français. L’absence du Chef de l’Etat s’explique notamment par un agenda présidentiel très chargé…
Malgré tout, le sommet de Genève a rendu public ses prévisions économiques mondiales pour l’année 2014-2015, jugées plus que correct…
Rebond de la croissance mondiale
Les patrons de multinationales constatent une relance de la croissance mondiale sur une moyenne de 3,9 %, cela étant dû au développement des pays émergents. Ceux-ci se disent confiants dans l’amélioration de la conjoncture mondiale que dans leur propre société. Cela pourrait s’expliquer par une concurrence qui ne cesse de s’accroître.
Néanmoins, les PDG n’hésitent pas à blâmer les règles de surveillance qu’ils jugent entravantes pour le marché des affaires. En effet, beaucoup de patrons craignent que la crise ait imposé une sorte de « principe de précaution à l’échelle mondiale » avec le phénomène d’excès de régulation.
Les facteurs de déstabilisation persistants
Ceci dit, l’industrie financière et les États ne semblent pas tirer les leçons de la crise : 71% des plus grands patrons mondiaux considèrent que les États sont dans l’incapacité de gérer leur dette. Cela s’explique par une dette qui est, pour le plus souvent publique que privée et qui ruinerait les épargnants dont les chefs d’entreprise qui doivent être de plus en plus prudents.
Le diagnostic aujourd’hui se base sur une réduction des dépenses publiques des Etats qui pourrait finalement amortir les dettes et forgerait des potentialités dans l’économie marchande. L’américain reste non convaincu et contre-argumente avec le surendettement titrisé.