Le consommateur n’est plus ce qu’il était

Il faut bien se le dire : le comportement du consommateur a changé. Et pour cause, en à peine une décennie, l’invasion des nouvelles technologies dans sa vie mais aussi de la mondialisation a bouleversé les habitudes. Mais surtout l’inflation le contraint à dépenser autrement. Il reste souvent dit que le consommateur devenu internaute est volatile et qu’il est fort difficile de le cerner même si les outils et les logiciels ont particulièrement évolué. Qu’en est-il ?

Les nouvelles technologies semblent avoir toutes les cartes en main

Depuis son compte en banque jusqu’à ses besoins ou ses rêves, la traçabilité de ses actions sur internet permet de définir de grandes composantes de sa personnalité. Le consommateur est observé avec attention et il en est conscient. S’il a la velléité d’acheter un billet d’avion parce qu’il en a la nécessité ou bien parce qu’il a envie de rêver d’une prochaine destination pour ses vacances de l’année prochaine, les entreprises en sont désormais informées. Et il va apparaître de manière, on peut le dire, harcelante, des propositions aussi bien sur les sites qu’ils visitent que sur les réseaux sociaux… Finalement, les nouvelles technologies semblent définir ce qu’il fera.

L’être humain change au gré des opportunités

Les algorithmes détectent selon les habitudes, l’âge, la composition familiale du consommateur, … les futurs besoins du consommateur. Ils déterminent s’il va avoir besoin d’un escalier pour se faciliter la vie, d’affaires de sport, de tenues pour un mariage…

Mais il faut le dire : l’internaute change, le bouleversement des saisons s’impose, l’inflation rebat les cartes, une innovation ouvre de nouveaux horizons, les conceptions et désirs du consommateur évoluent et rapidement. Les algorithmes doivent intégrer d’autres paramètres et constamment s’adapter et emmagasiner de nouvelles données.

Par exemple, le vinaigre et le bicarbonate sont devenus les produits préférés pour faire le ménage et ont conduit les consommateurs à délaisser les produits traditionnels. Les nouvelles tendances deviennent donc imprévisibles et le consommateur crée la panique de certaines marques. Ils leur demandent de trouver constamment des parades en proposant des produits performants qui s’adaptent à sa consommation.

Dans un autre domaine, l’allergie au gluten (avec ou sans raison) a entraîné un désamour du pain, jusque véritable institution dans notre pays. Un moment de panique pour les boulangeries qui se sont mises à fabriquer du pain au maïs. Mais a contrario les marques ont proposé des aliments sans gluten et les magasins se sont dotés de rayons entiers de produits sans gluten …A la place de pâtes traditionnelles, le consommateur déguste des pâtes sans gluten. Ce désamour fait le bonheur des uns et le malheur des autres.

Et puis le climat…

Face aux changements climatiques, le consommateur s’est tourné vers de nouvelles manières de vivre. Que ce soit le vélo, la trottinette pour remplacer la voiture, ou encore les vêtements que l’on achète vintage pour éviter de polluer la terre, ou bien les aliments que l’on consomme local pour éviter les transports pollueurs, il faut bien constater que le consommateur a changé ses habitudes.

Cette prise en compte de l’environnement a entraîné de nouvelles habitudes qui se sont imposées et il faut désormais prendre en compte que la protection de la terre et donc de la vie représente une priorité. Il est donc nécessaire de suivre tous ces mouvements pour mieux comprendre le consommateur, le garder et souvent lui proposer autre chose…

L’inflation a imposé ses règles

Le portefeuille du consommateur subit l’inflation. Le consommateur le sait, s’il veut ne pas être dans le rouge et boucler ses fins de mois ,il doit maîtriser son budget. Il étudie donc avec attention les promotions, les changements de prix et ne cesse de comparer.

Attention, le consommateur se méfie

Désormais, il n’est plus dupe : il a appris à déjouer les pièges et à s’adapter aux circonstances financières, économiques, climatiques et autres. On partait en vacances un mois et on ne part plus que 15 jours. On remplissait son caddie dans les hypermarchés avec une carte de crédit alors que désormais on achète au fur et à mesure. Le consommateur est devenu méfiant et n’achète plus tout ce qui lui passe sous les yeux. Il n’hésite pas à utiliser les applications pour mieux consommer et à s’informer avant ses achats. Il compare afin d’avoir des prix défiants toute concurrence.

Ce qui est sur aujourd’hui c’est que de nouvelles habitudes vont apparaître. On peut légitimement se demander quelle nouvelle « fantaisie » va apparaître chez le consommateur ?

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