Comment faire pour envisager les choses avec un œil neuf ?

Vous le savez bien ! Il vous faut vous renouveler. Quitter les idées reçues, sortir des sentiers battus et ne jamais se laisser influencer par les pessimistes ni par les rumeurs ! Le principe d’un entrepreneur qui recherche toujours la nouveauté et à toujours se diversifier et être un précurseur. Repérer qu’une nouvelle habitude de vie des clients va vous obliger à ouvrir de nouveaux secteurs et à vous adapter vous permet d’envisager l’avenir avec un œil neuf. Certes, le contexte économique est tendu et de nombreux secteurs sont en perte de vitesse. Cependant, les entreprises doivent évoluer et se remettre en question pour continuer à assurer leurs missions et le maintien de l’emploi. Une conviction pas toujours facile à appliquer. Attachées à des traditions et une certaine organisation, de nombreuses TPE et PME ne parviennent pas à suivre le mouvement. Alors, comment y parvenir ?

Inciter à partager les bonnes idées

Tout conseil d’administration, gérant ou responsable opérationnel ne peut pas forcément demander conseil auprès des salariés. Il faut bien souvent attendre des situations de crise pour voir des employés faire remonter de nouvelles idées et des propositions d’amélioration et, finalement, qu’ils soient entendus. Parfois les conseils les plus avisés viennent des personnes les plus inattendues. En ce sens, toute idée, même la plus saugrenue, doit être analysée avant d’être écartée. Il y a toujours du bon dans toute proposition. Ainsi, grâce à l’ouverture d’esprit, on peut parvenir à des améliorations spectaculaires.

L’exemple le plus frappant en la matière est un établissement qui autorisait ses agents commerciaux avant la crise sanitaire à faire leur travail chez eux lorsqu’ils n’étaient ni en réunion ni en prospection, ou entre deux visites. Une mesure qui a constitué un avantage essentiel. Cependant, elle nécessitait d’avoir confiance en son personnel, qui investissait ses temps de trajets dans le travail et gagnait ainsi en efficacité.

Observer la concurrence

La question primordiale : comment la concurrence fait-elle face aux défis actuels et s’organise-t-elle pour gagner en clientèle ? Cette information est assez simple à trouver, pour peu que l’on prenne vraiment le temps de la chercher.

Analyser en temps réel les échecs et les succès

Pris dans son travail, les entrepreneurs oublient souvent l’analytique. Comment expliquer la perte de certains clients ? Pourquoi changent-ils de fournisseur ? L’analyse doit recouper autant les succès que les échecs. Comment s’approprier un marché ? Quel argument a convaincu le client ? Il faut prendre le temps de récupérer les informations commerciales et techniques en organisant une veille afin de permettre aux collaborateurs de ne pas se tromper. Si le dirigeant ne dispose pas du temps nécessaire pour mener à bien cette activité, celle-ci doit être confiée à un salarié qui devra constituer un fichier d’analyse commerciale. Il n’est pas forcément nécessaire de faire un rapport hyper-détaillé mais juste de clarifier quels sont les succès et les échecs.

Les traditions et leur utilité

Le fait d’avoir des principes rigides est tout à fait compréhensible, et même souhaitable car souvent la rigueur s’impose. Cependant, ne pas évoluer alors que le monde change est inacceptable. Si telle société fabrique des produits selon un procédé unique et mis en œuvre depuis le 19ème siècle, il peut être intéressant de bousculer la tradition en analysant si on peut améliorer le procédé et gagner du temps. Au diable la tradition pour la tradition !

N’hésitez pas à vous forcer à la remettre perpétuellement en question. En effet, les besoins évoluent et il vous faut éviter de rater le coche. Ainsi La Poste dont la mission essentielle était de distribuer le courrier s’est vue supplantée par le mail et donc a dû redéfinir ses missions d’une part pour rester compétitive et d’autre part pour protéger ses salariés. Elle est toujours en recherche d’idées novatrices et cherchent à anticiper et demandent à ses salariés de rechercher des solutions. Il est bien évident que les consommateurs préfèrent ne rien payer pour envoyer un courrier. Ils sont devenus des utilisateurs de l’e-mail. Heureusement la multiplication des livraisons de colis grâce au sites e-marchands lui ont permis de rebondir mais lui ont demandé parallèlement de revoir les postes de travail.

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