Le cloud pour les (pas tout à fait) nuls

Ça y est, vous vous lancez ! Vous avez décidé de créer un service de données associé à votre business. Parce qu’il n’existait pas ou encore parce que ceux existants ne sont pas performants. Alors, vous pensez à le faire louer, et le mettre en mode SAAS (Software As A Service). Placé en extranet ou internet, cette architecture disponible sur le web et sur smartphones, est l’une des facettes les plus utilisées du cloud. Le point sur ce phénomène, qui a envahi les PME.

Une époque aujourd’hui révolue

Il était temps, on n’en pouvait plus d’avoir à installer sans cesse de nouveaux serveurs pour les nouvelles applications, à se creuser la tête pour augmenter leur capacité quand le succès était au rendez-vous, avec leurs problèmes d’installation électrique, de dimensionnement, de climatisation (quand on avait la possibilité d’en installer une), de contrôle d’accès physique, de backup de données… Et ensuite la vérification de ces backups, les problèmes de sécurité, les maintenances adaptatives, les patchs à installer… À cela s’ajoutait le stress associé à la responsabilité de faire fonctionner tous ces services, parfois en 24/24.

Cette époque est révolue. Aujourd’hui, on est passé à Dropbox ou Google Drive. Les smartphones ont leur carnet d’adresses, leur agenda et leur messagerie sécurisés sur les clouds de Samsung et Apple, les stores de ces constructeurs ont des centaines de milliers d’applications disponibles pour tous sur leur cloud, et même les imprimantes sont maintenant reliées au cloud de HP et d’Espon, permettant d’y lancer des travaux sans être connecté au réseau interne de l’entreprise. Ils sont partout, ces logiciels collaboratifs d’entreprise ! Développer et distribuer des services en se concentrant sur l’ergonomie, le métier, le fonctionnel est un jeu d’enfant, et en oubliant presque les problèmes d’infrastructure, de dimensionnement, et de sécurité. Presque.

Une installation pas toujours facile

Les éditeurs de progiciels de services ont presque tous désormais une offre SAAS qui permet en quelques minutes ou quelques heures de mettre en place une solution logicielle sécurisée pour son entreprise. Il ne se passe désormais pas une semaine sans que la presse économique ne nous informe d’un nouveau service révolutionnaire pour le grand public, systématiquement associé à un traitement et un stockage de données sur un cloud, et la plupart du temps accessible en mobilité.

Avant de se lancer dans un de ces systèmes de diffusion de l’information, beaucoup de questions peuvent se poser. Où l’installer : en interne ? Sur un cloud ? Si oui lequel ? Faut-il la concevoir dès le début pour un cloud spécifique ? Entrons dans le détail. 

Une offre aujourd’hui très large

Face à l’offre foisonnante, chaque projet se doit d’étudier et comparer les solutions disponibles. Grossièrement, presque de manière caricaturale, plusieurs offres se placent d’office en poids lourds du domaine. Explication :

1/ Google Apps et le Google Apps Engine. 

Le plus grand écosystème applicatif, permettant d’intégrer dans son application tous les services de Gmail, de YouTube, le paiement en ligne, Google maps, les services de e-commerce et de marketing, ceux d’Android, les services d’authentification sécurisée, et même ceux de la Google TV, plus tous les services d’infrastructure habituels du cloud en terme de stockage, de base de données… j’en passe et des meilleures… Un environnement extrêmement riche et très évolutif. Mais si vous commencez avec, vous resterez dépendant de Google (comme la majorité de la planète, finalement).

2/ Microsoft. 

Parfait pour héberger ses applications développées en ms.net, et une intégration remarquable avec cette plateforme, si on accepte d’en payer le prix (surtout si vous avez des services consommateurs de bande passante).

3/ Les clouds d’OVH. 

Le plus grand hébergeur français a développé une excellente offre basée sur la virtualisation, avec un niveau de sécurité étonnant, et, surtout, très important pour le développement, un pilotage possible grâce à des API couvrant la quasi-totalité des domaines techniques. Un support réactif et en français est toujours disponible. Et les données sont hébergées en France, sur des hosts/serveurs que vous contrôlez… La NSA n’y accèdera pas facilement ! Nous y avons déployé entre autres un « Apple private store » pour qu’un de nos clients puisse déployer son application iPhone/iPod sans passer par l’Appstore d’ Apple.

4/ Le cloud d’Amazon.

Une offre qui donne le tournis tant ses possibilités sont étendues. Plusieurs technologies de stockage à plus ou moins grande « profondeur », plusieurs systèmes de gestion des bases de données à réactivité et sécurité adaptée à l’usage souhaité, système de gestion de message système en queue intégré, gestion de workflow spécialisé dans les composants d’infrastructure…

Des solutions au cas par cas

Si pour vous le fait de rester indépendant de votre fournisseur d’infrastructure est un critère essentiel, et si vous souhaitez que votre code source ne soit pas impacté par cette infrastructure, il vous faudra opter pour les solutions qui vont en ce sens. 

Enfin, si vous ne craignez pas d’être engagé et de stocker vos données (un peu plus ou un peu moins…) alors optez pour une solution qui vous offre toute la fiabilité et la sécurité du plus important cloud, et appuyez votre développement sur tout un ensemble de services, qui vous éviteront de réinventer la roue, et vous ferons gagner du temps, de l’argent, et de la tranquillité, car au moins cette partie-là ne contiendra pas de bugs à corriger.

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