
La Banque de France avait annoncé vendredi dernier que la croissance économique française allait connaître une légère hausse de 0.1 % pour le quatrième trimestre, après le bond de 0.2 % enregistré pendant le troisième trimestre. Cette stagnation s’explique par le désintéressement total des investisseurs concernant les activités du bâtiment.
Les avis divergents sur la croissance
Pour sa part, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) prévoit pour ces deux trimestres une hausse du produit intérieur brut français à hauteur de 0.1 %.
Pour sa toute première estimation, la Banque de France s’est basée sur son enquête mensuelle auprès des entreprises. Au mois de novembre, les entreprises évoluant dans le secteur de l’industrie et des services ont réussi à améliorer leurs activités, ce qui ne fut pas le cas des entreprises du bâtiment. Pour le mois d’octobre, la production industrielle généralisée a enregistré une forte hausse, et il en fut de même pour les activités du secteur marchand. Toujours dans le rouge, le secteur du bâtiment n’a enregistré aucune amélioration, et cela, pour le septième mois consécutif.
Une enquête de masse
Il faut rappeler que l’enquête menée par la Banque de France touche les activités de toutes les entreprises, les industries, les services, le commerce de gros, le commerce de détail, sans oublier le secteur du bâtiment et des travaux publics. L’enquête a été menée sur un échantillon de 9000 entreprises.
Pour cette année 2015, le gouvernement espère arriver à une croissance de 1 %, ce qui est tout à fait possible après les 0.4 % de croissance globale enregistrée sur 2014. En tout cas, cette prévision est nettement plus optimiste que celle qui a été annoncée par la Commission européenne. D’après cette dernière, la France ne devrait enregistrer que 0.7 % de hausse pour 2015.