Lancée en 2014, Back Market met en relation les utilisateurs de produits high tech avec des usines de reconditionnement. La start-up, leader dans son domaine, vient de boucler un tour de table de 7 millions d’euros effectué auprès du nouveau fonds Aglaé Ventures, de Daphni et de ses nouveaux business angels. Avec un volume d’affaires de 30,5 millions d’euros, la jeune pousse compte développer encore plus son système d’économie circulaire.
Le reconditionnement pour une économie circulaire durable
Depuis 2014, la start-up Back Market a pour vocation de mettre le reconditionnement des produits à la portée du plus grand nombre. Ses trois fondateurs, Thibaud Hug de Larauze (CEO), Vianney Vaute (CCO – C = creative) et Quentin le Brouster (CTO) créent alors une plateforme pour mettre directement en contact les consommateurs avec les usines de reconditionnement et en finir avec le monopole des compagnies téléphoniques sur ce marché. La jeune pousse se base sur le principe d’économie circulaire, qui s’inscrit dans le processus de développement durable et vise à minimiser le gaspillage induit par la consommation. Partis du constat qu’un Français émet en moyenne 22 kg de déchets « technologiques » par an, les trois jeunes hommes décident d’amener le reconditionnement du matériel au niveau de chacun et vient de passer la barre des 150 000 clients depuis sa création. Avec 710 millions d’appareils neufs écoulés chaque année en France, le potentiel marché de la jeune pousse se révèle gigantesque.
7 millions d’euros auprès de business angels et de fonds d’investissement
Réalisé avec l’appui de business angels tels que Thierry Petit de Showroom Privé et des fonds d’investissements Aglaé et Daphni, ce tour de table s’élève à 7 millions d’euros. Concernant cet investissement, Pierre-Yves Meerschman, Partner chez Daphni ajoute : « Notre volonté d’accompagner les fondateurs dans la croissance spectaculaire de Back Market repose non seulement sur leur très bonne complémentarité, mais aussi sur leur vision hyper ambitieuse : démocratiser un nouveau mode de consommation pour les produits tech, en s’appuyant sur les principes de l’économie circulaire. » Le cofondateur et CEO de la start-up, Thibaud Hug de Larauze, conclut : « Le soutien de Daphni et Aglaé Ventures dépasse largement le champ « financier ». Ils ont su comprendre notre vision globale. C’était un critère déterminant pour nous, dans le choix des fonds. »
International et recrutement au programme
20% de ses transactions sont déjà réalisées à l’étranger, pourcentage que les entrepreneurs souhaitent voir augmenter, comme l’indique Thibaud Hug de Larauze : « Nous avons déjà ouvert l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Belgique et nous allons lancer des sites en anglais un peu partout en Europe pour continuer de tester l’appétence des marchés. En fonction des retours dans tel ou tel pays, nous les traduirons dans leur langue maternelle. » Une politique de recrutement figure aussi au programme, Back Market veut accueillir des data scientists au sein de son équipe afin d’améliorer sa gestion des offres. A terme, l’objectif de la start-up envisage de concurrencer Le Bon Coin.