A la découverte des assurances d’entreprises

Par BERNARD COHEN-HADAD | FONDATEUR | ASSURER SA PME

Un proverbe anglais dit « gentleman’s home is his castle ». Dans la vie économique, on peut oublier la lettre pour l’esprit et faire référence au fort attachement que porte le dirigeant d’entreprise indépendante, à son lieu de travail et l’univers qui est afférent. Un espace à protéger puisqu’il y exerce son activité professionnelle et y passe la plus longue partie de son temps : le bureau et l’entreprise elle-même.

On n’ose pas envisager les conséquences financières et humaines qui viendraient grever la dynamique entrepreneuriale si un ou plusieurs éléments perturbateurs se présentaient : une tempête, une inondation, un incendie, un court circuit, du gel ou le poids de la neige. C’est dans ces moments toujours surprenants que l’assurance joue pleinement son rôle : couvrir le risque de l’entreprise !

Une activité encadrée

Contrairement à ce qui se passe dans les pays émergents, en France et dans les pays fortement industrialisés, l’activité des assureurs est justement encadrée et contrôlée. Leur solvabilité garantie et les produits d’assurance proposés sur « le marché des pros » relativement standardisés. Même quand il s’agit de risques industriels PME (sauf pour certaines activités très sensibles). Cette standardisation est pour l’assuré un gage de sécurité et de lisibilité des contrats. Pour les compagnies d’assurances c’est un gain de productivité et de gestion, une amélioration de rentabilité. Conséquence : les assureurs communiquent et essaient de se singulariser en jouant l’effet de marque pour séduire les entrepreneurs et les fidéliser.

Des contrats assez standards

Mais un contrat standard d’une grande compagnie d’assurance reste, à une garantie de confort près, un contrat standard d’une autre grande compagnie d’assurance. Un certain nombre de garanties sont d’ordre publique : catastrophes naturelles, tempêtes, grêle… Elles sont un rempart pécuniaire au désarroi quand il faut répondre à la perte de l’outil de travail et rebâtir très vite après les dévastatrices conséquences des saisons pour relancer l’activité économique.

D’autres garanties sont fondamentales pour l’assuré comme pour les tiers, auteurs ou victimes. La responsabilité civile qui est justement encadrée. Celle-ci entraine une réparation pour toute action qui cause un dommage à autrui.

D’autres garanties matérielles ne sont pas moins indispensables pour se protéger d’un aléa ou d’une malveillance par exemple : l’incendie et l’explosion, le dégât des eaux, le vol et le vandalisme.

Enfin, des contrats spécifiques peuvent couvrir le bris de machines, les appareils électriques, électroniques. Il en est de même pour les véhicules individuels, autos et motos, les flottes de véhicules voire les engins de chantiers.

Un chemin largement balisé

On voit bien qu’assurer une entreprise en dommage n’est pas partir à l’aventure mais s’engager sur un chemin balisé à condition de s’informer et de faire appel aux services de professionnels. L’enjeu d’aujourd’hui n’est pas seulement dans la connaissance du contrat mais aussi dans son évolution régulière au cours de la vie de l’entreprise. Il est dans l’adéquation du montant des garanties par rapport au risque couvert que dans le choix d’une marque. Choisir et fixer le juste prix au regard des garanties proposées. L’entrepreneur sera sensible à l’exigence d’information et de réactivité que l’assureur doit à son assuré en cas de sinistre.

Article par BERNARD COHEN-HADAD | FONDATEUR | ASSURER SA PME

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