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Vacances, j’oublie tout… sauf si je suis créateur d’entreprise !

Thème de saison, les vacances de fin d’année. Une activité qui revêt des significations bien disparates selon notre situation ! Et en tant que créateur d’entreprise, les vacances paraissent difficiles à imaginer et à organiser. Pourtant, se ménager des plages de « break » est essentiel pour conserver la vision et l’énergie vitale pour son entreprise ! Comment faire ? Voici 3 clés pour décrocher, l’esprit serein…

Les jours« off », ça se prépare

Chacun en a fait l’expérience : si on ne décrète pas tel ou tel jour off, l’agenda ne le fera pas à notre place. J’applique donc désormais ce précieux conseil d’un ami : en fin d’année, je m’impose d’inscrire en « off », 10 jours répartis sur l’année à venir… un peu au hasard. Cela donne une vraie sensation de liberté ! Une fois ces jours officiellement déclarés « off » on a déjà le sentiment d’avoir jalonné le marathon de l’année à venir, de bulles d’oxygène. Il y a, une fois ce travail fait, un sérieux espoir de défendre au moins la moitié d’entre elles contre les coups de boutoir de l’agenda. Pour des vacances plus longues, c’est la même chose, ou presque.

Il faut délimiter 4 zones : 10 jours en fin d’année, une semaine en février, une semaine en avril ou mai et au moins deux semaines. Ces zones pourront être rognées en début ou en fin de période, l’une de ces périodes pourra être décalée ou être sévèrement érodée par les urgences, mais elles sont là. Sorte de digue ne laissant passer que les urgences.

Délimiter le « on » dans le « off »

Avant de partir en vacances, la stratégie du « on » dans le « off » consiste à délimiter, au sein de votre période de vacances, des plages horaires où vous serez disponibles pour vos collaborateurs. Cela rassure tout le monde, et d’abord vous-même. Les créneaux du mardi et du vendredi entre 9 et 11 heures sont assez intéressants pour ne laisser filtrer que les urgences. Vous pourrez alors constater que les réelles urgences sont peu nombreuses et que la plupart des problématiques quotidiennes peuvent se gérer sans vous. Sans compter que cet exercice est un excellent test d’autonomisation de vos équipes. En rentrant, certains périmètres d’autonomie seront « crantés ». Être disponible pendant ces créneaux signifie que vous relevez vos mails, et que vous y répondez pour faire avancer les dossiers. Pour des points un peu plus urgents, vous êtes disponible par chat, et en cas de grosse urgence, par téléphone.

Partir loin du bureau

Enfin, la troisième règle est de partir. En restant proche du bureau, on ne décroche pas. Partir, même à quelques kilomètres, agit sur l’esprit d’une façon remarquable. S’éloigner géographiquement du bureau, c’est prendre du recul par rapport à son quotidien. Notre cerveau doit probablement hiérarchiser les sujets par rapport à leur proximité géographique, parce que l’effet est presque immédiat. Au retour, en se penchant de nouveau sur un dossier, on aura une vision toute nouvelle et probablement une nouvelle idée pour le traiter.

Garder la vision de son activité est la clé du développement de votre entreprise. Et pour voir loin, il faut prendre du recul. C’est pourquoi les périodes de pause sont obligatoires pour le créateur d’entreprise. Peut-on appeler cela « vacances » ? Oui, parce que déjà, psychologiquement rien qu’en prononçant le mot, on aère son esprit !

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