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CréerInnovationLa concurrence

Les start-ups qui dérangent les acteurs traditionnels

En France, de nombreuses starts-up naissent tous les jours. Parmi elles, certaines peuvent déranger les acteurs traditionnels de part la révolution du secteur dans lequel elles s’implantent, leur positionnement ou encore leur concept. Tour d’horizon.

SnapCar révolutionne les transports privé

La jeune entreprise « SnapCar » née en Juillet 2012 propose un service de Voitures de Tourisme avec Chauffeurs (VTC). Ce mode de transport fait concurrence aux taxis, qui répondent avec vigueur à la naissance de ce nouveau projet. Outre les grève de taxis parisiens, ces derniers ont manifestés leur inquiétude par des prise agressions sur la voie publique. Les taxis fonctionnent de la même manière depuis maintenant 50 ans. L’avancée technologique, qui semble pourtant positive, dérange ce secteur quasi-monopolistique.

Les testaments 2.0

L’entreprise « Testamento » propose un service de rédaction de testaments en ligne pour les procédures juridiques les plus simples, à des prix défiant toute concurrence . Cette start-up a été mise sur le devant de la scène en faisant polémique, principalement auprès des notaires. Certains approuvent le concept et s’associent à cette jeune société, d’autres se révoltent complètement : les testaments n’étant, pour eux, pas uniquement des produits à commercialiser. Au fil du temps, le site devient peu à peu toléré et rentre dans les mœurs.

La start-up qui concurrence les banques

« Prêt d’Union », créé en Octobre 2009, révolutionne entièrement le secteur bancaire en permettant le crédit entre particuliers sans intérêt. Ce service a de quoi faire pâlir les banques traditionnelles avec ses financements de 11 millions d’euros réalisés en 2012 et 43 millions d’euros en 2013. Ce parcours n’a pas été sans obstacle pour cette société qui a mis plus de deux ans pour obtenir l’agrément de l’AMF.

Le secteur l’économie participative

Airbnb, fondée en Août 2008, est une plateforme communautaire de réservation et de location de logement entre particuliers. Présente dans 192 pays avec plus de 300 000 annonces, la société fait trembler le secteur de l’hôtellerie. Les critiques fusent autour de cette création avec pour principale problématique : une concurrence non taxée jugée déloyale. Des restrictions ont notamment été prises aux Etats-Unis avec l’interdiction de sous-location d’un logement pour moins de 30 jours. En France, l’amendement au projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) permettant un meilleur encadrement du changement d’usage d’un logement principal en location touristique meublée a été rejeté.

Ces créations toujours plus modernes les unes que les autres dérangent et résistent à la concurrence féroce des différents secteurs par des projets travaillés et bien préparés, pour continuer d’exister.

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