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GérerGestionLe B.A. BA de la gestion

Sécurisation du capital immatériel : Valorisation sans une gestion des risques ?

Les approches peuvent être diverses, suivant les entreprises rencontrées, la nature de leur activité et les secteurs économiques concernés. Fréquemment les approches mathématiques de valorisation des entreprises, notamment par comparaison ou en tenant compte des flux futurs, est essentiellement financière. Elle ne tient pas compte de la gestion des risques, ni de la survenance d’aléas qui peuvent venir perturber les prévisions mathématiques.

Ce travail est le fruit de deux années de recherche et développement (R&D) par Erwan COATNOAN de KERDU agréé par le Ministère de la Recherche et par la suite en partenariat avec Conseil Supérieur de l ‘Ordre des Expert Comptable (CSOEC) : auprès de la présidence et Service de Coordination à l’intelligence Economique (SCIE) de Bercy.

La gestion des risques

Le groupeBIZINNOV®, qui intervient dans l’environnement de la valorisation des actifs immatériels dans le cadre des sociétés innovantes, a élaboré un outil informatique interne « WIDE Risk® » qui permet, à partir d’informations fournies par l’entreprise, de définir un spectre des risques propres à l’entreprise.
La réponse à cette définition de la problématique des risques peut être technique, juridique ou d’ordre assurantiel.

Dans un environnement marqué par la mondialisation et les échanges en flux tendus, la hiérarchie des risques pesant sur les entreprises a été bouleversée. Au-delà de l’incendie ou de l’inondation, il faut désormais intégrer en tête de liste des sinistres, de nouvelles menaces parfois invisibles telles que la cybercriminalité ou la perte de données pour une cause technique ou humaine.
Les solutions sont bien sûr techniques ou juridiques mais passent également par le recours à l’assurance. Un cabinet de courtage a construit des contrats sur mesure adaptés à ces problématiques www.diageris.com

Le traitement assurantiel des risques de l’entreprise

Actuellement, le traitement des assurances vit des évolutions majeures au sein des entreprises. Les résultats financiers d’une entreprise, voire sa viabilité, peuvent être compressés sous l’effet des risques de mise an cause et de ceux liés à la notion de perte d’exploitation.

Les risques de mise en cause

En l’espèce, il convient d’externaliser vers les assureurs, ce qui n’aura pas pu être géré par le juridique.

La notion de perte d’exploitation

Désormais, il ne suffit plus de signer la souscription d’un éventail de polices d’assurances. Il faut se demander si ces couvertures d’assurances vont permettre, en cas de sinistre, le redémarrage de l’activité de l’entreprise.

L’entreprise doit être en capacité de pouvoir « livrer (ses biens, produits marchandises, livrables, etc) et facturer quoiqu’il arrive ».

En effet, du fait de la mondialisation, les relations clients / fournisseurs ont évoluées.
Avant, lors de la réalisation d’un sinistre majeur, les entreprises s’attendaient.
Maintenant, compte tenu de la montée en puissance des directions des achats, les relations sont autres.

Non seulement l’entreprise sinistrée n’est plus attendue mais, lorsqu’elle retrouve sa capacité de production, elle est confrontée :

  • au délai d’attente d’un nouveau référencement, dont la durée peut être longue : 12, voir 18 mois,
  • à une relation client / fournisseur, qui s’établira, au niveau des prix, dans le cadre d’une concurrence internationale forte.

Aussi, il est maintenantvitalque l’entreprise ait élaboré un plan de continuité d’activité (PCA). En effet, les résultats statistiques sont têtus. : 75% des entreprises, déposent le bilan dans les deux ans qui suivent la réalisation d’un sinistre majeur.
L’assurance est devenue nécessaire mais plus suffisante. Voilà un élément qui peut perturber les résultats d’une équation financière de valorisation.

Actuellement, la mise en place d’une police perte d’exploitation demande une connaissance transversale de l’entreprise, Il convient d’appréhender :

  • La politique de développement,
  • La stratégie des achats et la gestion des stocks,
  • Les programmes d’investissements,
  • La vision patrimoniale,
  • La gestion salariale,
  • Etc.

L’entreprise est mise à nue

La police perte d’exploitation a pour but de donner, à l’entreprise, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre de son plan de continuité d’activité et les liquidités indispensables au lancement de son plan de reprise d’activité.
Elle garantit ainsi la pérennité de l’entreprise et sa valorisation dans le temps.

En revanche, si à l’occasion de l’étude, il s’avère que la mise en œuvre du plan de continuité d’activité est impossible, la police perte d’exploitation devra alors prévoir l’indemnisation de la perte de la valeur de l’entreprise, au moment du sinistre et, prévoir le financement de l’opération d’arrêt d’activité.

Cette notion de Plan de Continuité d’Activité doit également être présente lors de l’analyse des risques liés à l’homme clé de l’entreprise.Ce sujet a été balisé depuis longtemps. En revanche jusqu’à ce jour, la solution présentée par les assureurs, consiste à proposer à l’entreprise, le paiement d’un capital en cas de décès de l’homme clé.Mais, cette démarche amène deux questions:

  • un capital pour quoi faire: Quel montant, pour quelle politique adossée à quelle stratégie?
  • Que se passe-t-il si l’homme clé, devient incapable de remplir sa fonction sans pour autant décéder?

Il convient donc de réfléchir autrement et proposer d’autres solutions afin de sauvegarder la valorisation de l’entreprise.

Le but ultime de l’entreprise est d’avoir suffisamment de cash pour innover et exporter. Il est prouvé que les financeurs publics, ou privés prennent en comptent la capacité à livrer et facturer quels que soit les événements offensifs ou défensifs sur le capital immatériel de l’entreprise.

À titre d’exemple, les années d’expérimentation du groupe BIZINNOV® ont permis à certaines entreprises de valider des contrats en transférant le risque vers un assureur plus solvable, par définition.
Combien de PME ne peuvent pas honorer un contrat auprès d’un grand groupe du CAC 40 par manque de solidité financière ?
Combien d’entreprise manque de fonds propres et n’ont pas accès aux financements ?

Le label de bonne pratique FISEVA®, créé par Erwan COATNOAN de KERDU, rendu officiel par le discours de clôture du symposium de l’immatériel du Ministre des Finances en 2011 est un outils qui permets à l’entreprise d’augmenter son CA, d’Innover et d’Exporter.

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