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S’inspirer (ou pas) des personnages de l’histoire

Dans les interventions, les managers ou dirigeants formés dans de écoles réputées ont appris qu’il peut être valorisant de citer des locutions latines ou des personnages de l’histoire ou de parsemer leur intervention de citations. Ces personnages historiques ont réussi à faire inscrire leurs noms dans les pages de l’Histoire. Certains ont réalisé de belles choses autour d’eux, alors que d’autres n’ont pas œuvré au bien de l’humanité… Toujours est-il qu’ils possédaient tous un côté  « manager » qu’ils ont développé chacun à leur façon. Faut-il s’en inspirer, ou pas ? À vous de juger !

S’inspirer des bonnes pratiques…

Franklin D. Roosevelt… La réussite malgré les difficultés 

Il s’agit d’un personnage fort de l’Histoire ayant un caractère d’acier et toujours prêt à relever les défis. Depuis son enfance, il rêve de devenir dirigeant mais sa condition physique ne lui permet pas d’assouvir sa grande ambition. Conseillé par son père, il se bâtit corporellement à l’aide du sport, le tout malgré la contraction d’une maladie neuromusculaire qui l’empêche de se déplacer sans aide extérieure. En 1933, Roosevelt  devient le président des États-Unis, homme politique aimé du peuple, et seul président réélu à quatre reprises ! Afin de ne pas afficher une image dégradée en public, il se montre fort en se déplaçant à l’aide d’attelles orthopédiques, mais chez lui, il utilise un fauteuil roulant. Franklin Delano Roosevelt savait motiver son pays et lui donnait bien souvent l’envie de remporter des victoires. Un manager dans la peau de Roosevelt aurait sans aucun doute un caractère déterminé, n’ayant aucune peur des obstacles et qui montrerait à son équipe à quel point elle peut être fière de sa réussite malgré les difficultés.

Martin Luther King… L’influence positive

Si vous adoptez la « Luther King attitude », sachez alors que vous êtes un manager influenceur. Vos paroles sont claires et vos remarques pertinentes. Ces dernières impactent vos équipes avec efficacité et vous savez faire passer un message. Vous faites preuve de dignité, et vous parvenez à transmettre ce sentiment à l’ensemble de vos équipes. Après leur passage chez vous, vos salariés ne pourront sûrement pas vous oublier car ils auront été touchés, non seulement en raison de votre attitude et des leçons que vous leur avez apprises, mais également à cause des sacrifices que vous avez faits pour eux au sein de l’entreprise. Vous prouvez réellement au quotidien votre intérêt pour chaque personnalité faisant partie de votre organisation. Tous les membres de votre équipe sont devenus plus efficaces depuis que vous les managez et ils savent que vous donnerez tout pour que chacun s’épanouisse dans son domaine. Ce que pensent les détracteurs vous importe peu car vous connaissez votre objectif et ne vous laisserez pas mener en bateau facilement.  

Nelson Mandela… La persévérance jusqu’au bout

Devenir un manager à la « Nelson Mandela » implique des sacrifices. « Réussir à tout prix », telle serait sa devise, qui le pousserait même à accomplir les tâches de ses salariés à leur place. Conscient que rien ne se matérialise du jour au lendemain, le manager Mandela développerait une patience hors du commun et bâtirait une entreprise ayant pour but de devenir un royaume indestructible… Un futur Google ? Son équipe serait composée d’employés déterminés à suivre leur leader peu importe les difficultés. Un tel manager sait comment utiliser l’émotion pour dynamiser la volonté de ses équipes car c’est de cette manière qu’il trouverait une place dans le cœur de tous ses collaborateurs professionnels. Même en son absence, il réussirait à rendre ses employés aussi efficaces que s’il était présent. Et surtout, il leur aurait inculqué l’idée de ne jamais perdre espoir quelles que soient les circonstances.

Ne pas accumuler les mauvaises…

Mouammar Kadhafi… Le manager instable

Avec Kadhafi, responsable rime avec instable ! Ce manager finira certainement par faire tomber son entreprise un jour. Sa vision change autant de fois que le soleil se lève et ses objectifs n’apparaissent jamais précisément au grand jour. Le manager Kadafi désire la perfection mais ne l’obtiendra pas en raison de son caractère changeant et de l’incohérence de ses demandes. Leader d’hommes par défaut, il ne voit son intérêt ni dans les relations humaines, ni dans la croissance et le développement. Seules les finances ont leur mot à dire au sein de sa boîte. Si le chiffre d’affaires n’augmente pas, il réduira le salaire de tous ses employés. Ces derniers se plaignent sans cesse de son comportement quasiment incompréhensible. Ils lorgnent quotidiennement sur d’autres contrats de travail car leur entreprise ne leur plaît plus depuis bien longtemps. Ils doivent supporter leur manager pingre et dénué de sentiments. Attention ! Car il est clair que le manager Kadhafi devra tenter de préciser ses demandes et ses objectifs, sous peine de voir ses employés partir et son entreprise mettre la clé sous la porte. 

Hitler… Manipulation, chantage et amoralité

Rien ne compte plus que l’objectif qu’il a en tête. Quitte à être sournois et déloyal, ce qui importe le plus reste la mission qui doit absolument être accomplie. S’il existe – et on ne le souhaite pas ! – le manager Hitler affiche un caractère mesquin, sans scrupule, qui écrasera tous les membres de son équipe pour arriver à ses fins ! À l’aide de sa structure entrepreneuriale, ce dirigeant soutient une cause totalement en contradiction avec la morale humaine. Malgré cela, il possède une équipe solidaire le soutenant dans chacune de ses démarches et décisions. Étrange. Sans doute peut-on y voir l’usage de méthodes de chantage et de manipulation à une échelle puissante, qui ferait de ses salariés des personnes fidèles par contrainte et non par le bon vouloir. Tous demeurent sous sa direction car personne n’ose perdre son salaire ni voir sa réputation salie par ce manager colérique et entêté.

Fidel Castro… La pression comme stratégie de management

Ce manager est un dur à cuire. Pour obtenir des résultats concrets ainsi que la productivité constante de ses équipes, il use et abuse de la pression. Certes, cela marche, mais laisse un goût amer dans la bouche des collaborateurs qui œuvrent au sein de l’entreprise. Peu de personnes lui font réellement confiance. Ce n’est qu’une question de temps avant que la grève n’éclate. L’atmosphère qui règne dans la société est bien souvent la tristesse menant à la dépression. Le manager Castro possède un complexe d’infériorité le poussant à se débarrasser de tout employé qui affiche un désaccord avec ses principes. Les licenciements et le turnover massifs induisent ainsi des problèmes dans la pérennité des équipes et le manager Castro pourrait bien perdre beaucoup plus qu’il ne gagne à utiliser la pression comme stratégie de management. 

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