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Start-Up

De « La boum » à l’entrepreneuriat !

Tous les chemins mènent à l’entrepreneuriat… Richard Sanderson a fait danser la planète sur son mythique slow Reality, le générique du film La Boum, avant de lancer sa boîte de production.

A combien de cœurs palpitants aura-t-il permis de connaître l’émoi du premier baiser ? Avec son slow Reality, qui a fait danser tous les amoureux dans les années 80, Richard Sanderson s’est imposé comme l’un des interprètes phare de sa génération. Aujourd’hui, l’artiste continue à vivre de sa vocation pour la chanson tout en développant sa propre entreprise. Retour sur le parcours sans fausse note de celui qui cumule les succès, qu’ils soient musicaux ou entrepreneuriaux.

Des millions d’exemplaires dans le monde

Dès l’adolescence, Richard Sanderson crée des petits groupes et se fait repérer dans le milieu pour ses talents de chanteur. Coup de chance à l’été 80, il est mis en relation avec le grand compositeur Vladimir Cosma qui cherche désespérément un interprète pour le slow qu’il vient d’écrire. La voix de Richard Sanderson séduit tout de suite le compositeur et la chanson Reality devient le générique du film qui va faire exploser le box office : La boum. Le succès du slow romantique dépasse toutes les attentes et le tube se vend à des millions d’exemplaires dans le monde ! Mais le chanteur va vite faire face à une impasse : le succès de son tube est tel qu’il devient un peu « prisonnier » de cette chanson et a des difficultés à imposer d’autres mélodies à ses fans.

L’artiste a su se réinventer

Petite traversée du désert pour l’artiste… qui rebondit très vite en se spécialisant dans la création de musiques institutionnelles ou dédiées à la publicité. Dans les années 90 le chanteur est repéré par la madone des Miss France, Geneviève de Fontenay, qui lui confie la création des musiques pour les élections des reines de beauté. Richard Sanderson profite de ce revirement professionnel pour se lancer dans l’entrepreneuriat en créant sa propre société de production et d’édition musicale. à partir de là, il multiplie les contrats et produit les commandes qu’on lui passe directement, aussi bien que celles qu’il confie à d’autres artistes. Pour développer son entreprise, il ouvre au maximum le champ de ses activités : il produit des musiques pour parcs d’attraction ou pour cartes musicales, édite des coffrets de karaoké, travaille sur des mélodies pour des films, et crée même des disques pour enfants. C’est sûr, le chanteur à succès est en train de se muter en entrepreneur de talent !

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